AccueilForumChatLivre d'orMembreContact

Site en construction

Accueil → News

Le CDN

La consommation croissante en bande passante est un réel problème pour les fournisseurs d’accès Internet (Rappel sur ce qu'est la bande passante et le problème de sa consommation). Vu qu’il y a de plus en plus d’internautes et qu’il y a de gros services gourmands en ressources, la bande passante est devenue un budget non négligeable pour les FAI. Pour maintenir un service convenable, les FAI doivent investir et agrandir leurs tuyaux, cependant, cela est fort coûteux.

Des solutions ont déjà été envisagées comme la taxe Google qui consistait à faire payer les gros consommateurs de bandes passantes pour qu’ils participent à l’amélioration du réseau dans la saturation leur est imputée. Néanmoins, les grands noms de l’informatique ne se sont pas laissés faire et actuellement l’idée est au point mort. Du coup, une nouvelle alternative vient d’être faite par Orange et SFR, le CDN.

Le CDN, pour Content Delivery Network, consiste à dupliquer les informations d’un serveur sur d’autres serveurs un peu partout sur l’Internet. Le but n’est plus d’avoir un service centralisé mais un service plus proche de l’internaute qui consommera moins de bande passante.

Illustration tirée de Wikipédia:

image utilisateur

Prenons un exemple. Je veux accéder aux serveurs de Google. Il va falloir que j’aille sur ma box, puis sur le réseau de mon fournisseur, que je monte au hub de Paris, que je parte vers les US, que j’aille à Montain View et j’arrive enfin aux serveurs de Google. Là, le service est centralisé chez Google. Évidemment, ce n’est pas comme cela que ça se fait. Le CDN permet de dupliquer du contenu d’un service dans les différentes régions du monde et ainsi, on peut imaginer que Google à une duplication de ses serveurs en France. Ainsi l’utilisateur n’aura qu’à aller de sa box, sur le réseau de son opérateur et c’est bon. Ce qui consomme moins de bandes passantes car ma requête voyage moins. Par contre, on crée des serveurs doublons donc il y a plus de machines.

Mais cela est plus rentable d’acheter des machines pour faire doublons qu’agrandir le réseau. C’est la raison pour laquelle, Orange s’est allié avec Akamai, un leader dans le domaine du CDN, pour proposer aux éditeurs de services de dupliquer leurs services sur les serveurs du réseau Orange, le tout contre une compensation pécuniaire évidemment. L’avantage est d’offrir un service plus rapide pour les utilisateurs. En effet, si la requête voyage moins, le temps de réponse sera réduit et donc l’utilisateur aura plus vite ce qu’il souhaite. Pour des services comme YouTube, cela pourrait être bien pratique. Cela commencera par la France tout d’abord puis cela évoluera à l’international. SFR va proposer également son CDN maison mais uniquement pour la France pour le moment.

Malgré tout, cela pose certains problèmes. Cela peut-être une alternative temporaire mais il ne faut pas que cela devienne une excuse pour les fournisseurs d’accès pour ne plus investir dans leur réseau. En ce qui concerne la neutralité du net, cela ne l’ampute pas. En effet, il n’y a pas de discrimination de contenu, du destinateur ou autres théoriquement, cela est juste une copie plus près de l’utilisateur.

Ce qui est réellement le plus à craindre est les abus que cela pourrait amener à concentrer les fournisseurs, les opérateurs de transits et maintenant les duplicateurs de contenu. On a déjà vu le problème entre fournisseurs et opérateurs de transits lorsqu’OpenTransit d’Orange a été accusé de brider Cogent, l’opérateur de transit de MégaUpload. Ou encore plus récemment, Free qui bride YouTube. C’est la porte ouverte au conflit d’intérêt et a un moyen de pression supplémentaire sur les éditeurs de services.

Cependant, le CDN reste dans l’immédiat une bonne chose et j’espère que cela va permettre d’améliorer la rapidité du net et la qualité de service.

News n°24 écrit par Yann Bidon le 25/11/2012 à 12h12

Taxe sur les liens hypertextes

Cette news fait suite au chantage de Google sur le déférencement des journaux français sur son indexeur d'actualité si la taxe sur les liens hypertextes passait.

L'annonce de Google fait jaser.

Déjà, la loi est complètement idiote. Je rappelle que Google est une entreprise, qu'elle n'est pas la pour faire du social. Elle a un service d'indexeur d'actualité (Google Actu) qui ramène des millions de gens sur les sites des journaux, c'est un apport de traffic formidable et deviner quoi? Il le fait gratuitement. Après tout, cela lui coûte pas grand chose, et pour l'intérêt général et le droit à l'information, c'est utile. Donc il le fait. Merci Google.

Mais voilà, depuis Internet, les groupes de presse voient leurs ressources décroitre. Alors maintenant, ils proposent de taxer ceux qui leur apporte une visibilité sur un média qui croit plus que le journal papier, c'est-à-dire le web. WTF?! Alors, ils auraient pu négocier (ça se trouve, ils l'ont fait, je ne sais pas) comme toutes bonnes entreprises privés entre entreprises privés. Voir Google et voir ce qu'on peut faire. Rien n'est fait alors on va pleurer dans les jupons de l'État. Et l'État, Keynésien désormais, essaie d'aider et propose cette taxe (hey, c'est une taxe, tu n'y échapperas Google, mouhaha). Google dit qu'il ne veut pas payer pour faire sa bonne action et que si les indexeurs sont taxés pour reproduire des actus de journaux français, alors très simplement, il ne ferait plus ce services.

Et voilà que ça choque l'État. Bah voyons, il faut qu'il apprenne, s'il se mêle des affaires du privés et des grands groupes, que la pression et les menaces sont légions. On a qu'à voir les menaces de brevet entre Apple et Samsung... C'est des requins, on ne devient un grand groupe comme ça, en payant pour faire du social. On est dans une logique marketing, rentabilité et défense de propriété intellectuel. Surtout que, hein, les groupes de presse ne sont pas des modèles en la matière niveau menace non plus. Je me souviens de l'histoire de Mme Figaro. Bref tout ça pour dire que faire pression pour défendre ses intérêts, c'est normal pour les grosses entreprises (bien ou pas bien n'est pas ma question) et si l'État veut s'en mêler, il faudra qu'il fasse avec. Qu'ils répondent de manière ferme ou qu'ils cèdent mais qu'ils ne fassent pas les offusquer.

Google leur rend service et on veut lui faire payer pour ça... Franchement...

News n°23 écrit par Yann Bidon le 19/10/2012 à 19h10

La v2 est là

Mesdames et messieurs,

Comme vous avez pû le constater, la v2 du site est finalement sortie. On peut y voir un nouveau design. Force est de constater que le précédent ne plaisait guère. J'espère que celui là vous ravira plus.

En outre cette modification graphique, il y a également une recentration du site. Le site est là pour que je puisse y mettre mes vidéos et différents articles et news. Pour le moment, il n'y a pas besoin d'un forum, tout un système d'utilisateurs avec inscription et autres. Ce site n'a plus vraiment la vocation d'être communautaire mais plus un espace d'expression pour moi et une vitrine pour de potentielles entreprises.

Évidemment, je ne suis pas un dictateur qui vous coupe tous moyens d'expression. C'est même plutôt l'inverse. Il y a toujours les commentaires des news qui est, cette fois, totalement libre. Plus besoin d'être membre, n'importe qui peut s'exprimer. Cependant, si je vois qu'il y a trop de débordements, peut-être reviendrai-je sur un système plus contrôlé. A contrario, si tout se passe bien, je l'étendrai aux articles.

De surcroit, je vous invite également à venir sur ma page facebook où je partage plein d'actualités, articles, énigmes, réflexions qui ne sont pas assez fournis pour faire un article sur mon site.

Bref, j'espère de tout coeur que vous allez aimer cette version. Et même s'il n'y a plus de forum ou chat, sachez que je reste toujours joignable et que je serais ravi de vous connaitre. Bonne journée à vous et bonne visite.

Yann Bidon

News n°22 écrit par Yann Bidon le 06/10/2012 à 12h18

La v2 en route

Voilà un moment que je n'ai pas écrit de news. J'espère que vous ne m'en voulez pas trop :ange: .

J'y remédie aujourd'hui pour vous apportre une bonne nouvelle. La v2 du site est actuellement en route. J'ai commencé le développement maintenant que les choses sont plus calmes. Avec un nouveau design que vous pouvez voir sur ma dernière vidéo ICI , j'espère qu'il vous plaira plus que l'actuel.

Je vous dis donc à une prochaine fois avec qui sait, un site tout beau, tout neuf.

News n°21 écrit par Yann Bidon le 29/09/2012 à 23h42

Le site est de nouveau en ligne

Cela a été laborieux et long. Mais finalement, mon site est de nouveau en ligne. :D Et c'est avec un grand plaisir que je vous retrouve tous ici.

Mais alors, que s'est-il passé :euh: ? Il faut savoir qu'il y a quelques années, j'ai eu quelques démêlées avec l'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) avec mon site web à cause des troubles avec la grippe aviaire. Ainsi, quand j'ai de nouveau fait un site personnel où je m'exprimais, j'ai fait en sorte de mailler un peu. J'avais un ami en Suisse qui avait pris en son nom un hébergeur Canadien.

Or ce même ami qui utilisait aussi les serveurs pour ses sites à lui, a eu des problèmes avec l'hébergeur. Ce dernier a suspendu le compte tant que leurs différents ne seront pas réglés. Tout d'abord, j'ai attendu patiemment, mon ami me disant qu'il allait vite arranger l'affaire. De plus, j'avais pas mal de travail à effectuer et peu de temps à consacrer au site. Puis le temps passant et m'agaçant fortement, j'ai récemment décidé de me désolidariser et je suis partie.

Me revoilà donc sur un nouvel hébergeur, avec un nom de domaine en yann-bidon.fr.

Mais si je m'en tiens à la dernière new, ça fait presque 9 mois sans activité. C'est immense :waou: , surtout que j'ai avancé depuis. Donc je l'ouvre aujourd'hui mais sachez qu'il va y avoir une mise à niveau du contenu et plus globalement du site.

Sinon, je vous souhaite une bonne visite sur mon site et espère qu'il vous plaira.

News n°20 écrit par Yann Bidon le 04/07/2012 à 11h22

Jobs et Ritchie

Aujourd'hui, toute petite new (en théorie, pas suffisamment conséquente pour en faire une) mais celle-ci est un petit hommage.

Récemment, le monde de l'informatique vient de perdre deux symboles. Steve Jobs, le PDG d'Apple, est mort le 5 octobre 2011. Malgré que je ne sois pas pro-Apple, je me dois de reconnaitre ses talents de businessman et de visionnaire. Même s'il n'a pas inventé le PC, c'est quand même lui qui a su voir tout le potentiel de l'appareil de Steve Wozniak. C'est également lui, avec son exigence, qui a su tirer le meilleur d'Apple et faire des produits très simples d'utilisations. La seule chose que je peux lui reprocher, c'est sa politique de fermeture.

La deuxième figure est Dennis Ritchie, le créateur du langage C et développeur d'UNIX. Qui ne connait pas, parmi les développeurs, le langage C? C'est un langage de programmation grandement utilisé qui permet de créer de nombreuses applications. Il a connu divers évolutions comme le langage C++. Néanmoins cela reste un langage majeur dans le monde de l'informatique. Enfin le système d'exploitation UNIX a été un OS qui a compté. Certains s'en sont inspirés comme Mac OS ou Linux.

News n°19 écrit par Yann Bidon le 13/10/2011 à 20h51

"En temps de crise, l'État donne toujours aux banques!"

Bonjour à toutes et bonjours à tous.

Aujourd'hui, en lisant mon journal "20 Minutes", j'ai pu lire un article sur les manifestants grecques. Une des personnes interviewées a dit que les aides des États ne servaient pas à sauver la Grèce mais à sauver les banques. Et il trouvait cela révoltant. Au premier abord, il est vrai que cela n'a pas l'air normal et juste. Néanmoins, nous pensons cela car nous sommes pas toujours bien informés. Laissez moi donc essayer de clarifier la situation.

Tout d'abord, parlons des prêts des banques. Il faut savoir que lorsque la banque fait des prêts, elle crée, en réalité, de la monnaie. Imaginons que l'on emprunte 1 000 000€ à une banque, la banque va aller sur votre compte et va vous ajouter cette somme. Il y a eu création monétaire. En effet, la banque n'est pas tenu d'avoir physiquement (en billets et en pièces) les 1 000 000€. Bien entendu, elle a comme garantie l'argent de tous les autres clients, mais elle ne les a pas nécessairement dans ces caisses. Et lorsque vous remboursez, vous détruisez peu à peu cette monnaie, jusqu'à remboursement complet. Bien entendu, il serait affreusement risqué de laisser les banques prêter n'importe quelle somme à n'importe qui. C'est pour cela que les Banques Centrales mettent différentes mesures en place.

Il y a un élément qui s'appelle le ratio Cooke. Pour la petite note d'histoire, elle porte ce nom en l'honneur de M. Peter Cooke, directeur de la Banque Centrale d'Angleterre et un des fondateurs et présidents du Comité de Bâle. C'est à l'occasion de ce Comité, regroupant les directeurs de différentes banques centrales et chargé de limiter les risques bancaires dans le but de préserver l'économie, que fut créé ce ratio.

Alors que dit ce fameux ratio? Il dit que la somme que la banque a en stock divisée par la somme totale pouvant être prêtée doit être supérieure ou égale 8%. Bon, expliquons cela. Lorsque la banque prête de l'argent, elle prend un risque venant de mauvais payeurs ou de personnes/entreprises/États ruinés, des surcoûts non voulus, etc... Pour pallier à ces risques, elle doit avoir un minimum dans ces coffres. Je parle ici de monnaies physiques (billets ou pièces) ou bien, le compte que la banque a à la Banque Centrale. Comme cela, en cas de problèmes ou litiges, elles ne retrouvent pas sans rien. Le ratio Cooke veut que la Banque peut prêter au total, cette somme qu'elle a en caisse divisée par 8%. Autrement dit, si une banque n'a que 8 000 000€, elle pourra prêter 100 000 000€. Donc en donnant 8 millions d'euros, la banque peut prêter 100 millions d'euros.

Tient, voila qui est intéressant. Donc si l'État prête, par exemple, 16 milliards d'euros à une banque, celle-ci pourra prêter 200 milliards d'euros. Oui mais prêter à qui? Et bien aux entreprises qui ont besoin de sous pour investir et/ou étendre leurs activités et recréer de la richesse (par de la valeur ajoutée). Ou encore aux particuliers qui souhaitent demander un emprunt pour ses études ou monter son entreprise ou faire un achat conséquent. Autrement-dit, cela permet de relancer l'économie. Donc l'État peut prêter 16 milliards d'euros à son peuple ou aux banques qui pourront prêter 200 milliards d'euros aux peuples. Bien entendu, il donne aux banques.De plus, en France, la Banque Centrale exige que les banques aient 20% d'un prêt dans leur coffre. Par conséquent, si je souhaite obtenir un emprunt de 20 000€, la banque doit avoir 4000€.

Petite précision malgré tout, en réalité, on n'utilise plus le ratio Cooke mais le ratio McDonough qui est un ratio un peu plus précis. Même si le fonctionnement est exactement identique, les banques doivent avoir 8%, le calcul est un peu plus précis. Quand on prend la somme dont dispose la banque et qu'on le divise par le somme des prêts, on mesure ici uniquement le risque que la personne/entreprise/État ne rembourse pas son emprunt. Or, il y a bien d'autres risques que le ratio McDonough prend en compte comme les risques des marchés et les risques opérationnels (lié à une erreur humaine, de procédure, juridique). Mais globalement, c'est pareil, mais je me devais d'en parler.

En conclusion, plus les banques ont d'argents, plus elles peuvent prêter aux gens et aux entreprises et aux États. Donc si l'État prête aux banques, c'est justement pour qu'elles puissent encore plus prêter et relancer l'économie. Après, dans la réalité, ce n'est pas toujours cela, j'en ai conscience. Elles préfèrent parfois investir en bourses ou alors dans les grosses entreprises au détriment des plus petites. Nonobstant, vous comprenez désormais pourquoi l'État donne tant aux banques.

News n°18 écrit par Yann Bidon le 06/10/2011 à 21h28

Quelques nouvelles!

Salut à toutes et salut à tous,

Hier, j'ai (enfin) tourné une nouvelle vidéo. Pour changer, cette vidéo ne parle pas de sécurité informatique (quoi que...) mais de SQL et notamment l'intégrité référentielle. Vous pouvez la retrouver ICI.

Et oui, cela faisait pas mal de temps que je n'en avais point faite. La raison est simple, j'ai repris l'école et donc j'ai de nouveau plein de travail, surtout que cette année, j'ai le BTS qui m'attend. Et je n'ai pas le droit de le louper puisque l'année prochaine, il n'existera plus. Pour vous donner une idée, là, je suis entrain de recoder en entier un PHPMyAdmin à ma façon. Donc cela occupe. En plus, je suis tombé malade, donc pas vraiment le temps et la capacité de faire une vidéo potable.

Par contre, je pouvais écrire des articles dans lesquels j'ai pu partager mon avis. Cela va du point de vue économique avec la crise économique et la France et les banques jusqu'à des sujets plus politiques comme l'éducation ou les sénatoriales.

Je ferai peut-être une partie article en plus, plutôt que de mettre cela dans les news.

Voilà, c'est à peu près tout ce que j'avais à dire concernant l'actualité du site. En tout cas, je vous remercie de me suivre.

News n°17 écrit par Yann Bidon le 01/10/2011 à 11h42

Les sénatoriales 2011

Aujourd'hui, nous sommes le 25 septembre 2011 et c'est maintenant que se déroule les élections sénatoriales. Je vais donc vous présenter un peu ce qui se passe en ce moment et en quoi est-ce important.

Tout d'abord, commençons par l'essentiel, qu'est-ce que le Sénat? Le Sénat est la chambre haute du parlement français. Avec l'Assemblée Nationale, composée de nos députés, le Sénat a le pouvoir législatif. Autrement dit, ils peuvent voter des lois et contrôler ce que font les ministres. Ils votent également le budget de l'État et peuvent modifier la Constitution. Le Sénat est composé de plusieurs commissions, chacune étant spécialisée, dans la finance ou la culture par exemple. Composées de gens, en théorie, compétents dans leurs domaines, ces commissions analysent les projets de loi. C'est seulement une fois l'analyse faite que le Sénat tout entier peut voter la loi.

Si toutes les assemblées sont d'accord, tout va bien dans le meilleur des mondes. Néanmoins, ce n'est pas toujours le cas. Le texte fait alors des aller-retours entre les députés et les sénateurs allant de modifications en modifications jusqu'à ce que tout le monde soit satisfait.

Le Sénat peut également interroger un ministre de leur choix lors de séances de questions se déroulant une fois par semaine dans l’hémicycle. Ils peuvent également faire des commissions d'enquêtes afin d'approfondir une question.

Maintenant que l'on comprend mieux quel rôle joue le Sénat, revenons au sujet initial, les élections. Tout d'abord, le Sénat ne se change pas en un coups. Les élections se font en deux temps, on vote la moitié du Sénat tous les 3 ans. De cela, on en déduit aisément qu'un sénateur est élu pour 6 ans. 3 ans après l'année durant laquelle il a été élu, c'est l'autre moitié qui change et 3 ans après, soit 6 ans après son élection, il y a un nouveau vote pour sa moitié.

Et n'importe qui peut-il se présenter? Oui, n'importe qui peut être élu. Nonobstant, il y a une limite d'âge à respecter. Anciennement 30 ans, depuis la rentrée en vigueur de la loi n°2011-41 du 14 avril 2011, l'âge est abaissé à 24 ans.

Avec l'augmentation de la population, cette année, 5 nouveaux sièges sont à pourvoir, passant ainsi le nombre de sénateur de 343 à 348. Comme les élections s'appliquent sur la moitié du Sénat, cette année, 170 sénateurs seront nommés.

Mais je n'ai pas été appelé à voter, est-ce normal? Oui, en effet, car les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect. Autrement-dit, ce sont les représentants du peuple, ce que l'on appelle les grands électeurs, qui votent. Ces grands électeurs sont les maires et les conseillers municipaux, ainsi que les conseillers généraux et régionaux et les députés.

Aujourd'hui, les élections concernent 38 départements métropolitains, mais aussi 4 départements d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Mayotte, La Réunion) et 2 collectivités d'outre-mer (Nouvelle Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon). Enfin 6 membres sont élus par les français hors de France, ils forment l'Assemblée des Français de l'étranger.

Voilà, j'espère que vous en savez désormais un peu plus sur le Sénat, son rôle et sur ce qui se déroule aujourd'hui. Pour plus d'informations, le site du Sénat est toujours là.

News n°16 écrit par Yann Bidon le 25/09/2011 à 13h52

L'éducation scolaire

L'État doit assurer ces fonctions régaliennes, c'est-à-dire, entre autre, assurer la sécurité nationale, protéger ces citoyens et préserver un avenir pour la nation. Néanmoins, il semble que le spectre de la dette fait sombrer la qualité de ces fonctions dans les abysses. Notre dette grossit, on doit limiter les dépenses, des mesures doivent être prises, des économies doivent être faites. Et je suis totalement d'accord. Mais ces économies ne doivent pas être faites sur ces fonctions essentielles de l'État. Le nombre de gendarmes diminue et leurs conditions de travail se détériorent en conséquence, alors que l'insécurité augmente. Il en va de même pour les juges. Mais aujourd'hui, je vais m'attarder sur l'école.

Quel est le rôle de l'école? Le rôle de l'école est d'assurer l'avenir de la nation, s'assurer que nos enfants soient aptes, intellectuellement, à nous succéder. Ce sont eux la France de demain, ce sont eux qui composeront et feront, je l'espère, la gloire de la France de demain. C'est elle qui doit leur apporter la connaissance nécessaire pour leur évolution, c'est elle qui doit cultiver leurs savoirs, leurs projets, leurs envies. C'est également elle qui, en partie, nous forge à devenir un adulte responsable avec des valeurs solides. L'école est là pour offrir à n'importe qui, pauvre ou riche, une formation convenable.

Est-ce que nous voulons que nos enfants aient un avenir prometteur? Voulons-nous que nos enfants puissent avoir accès à une multitude de branches possibles (Bac générale, Bac professionnel, Fac, etc...) afin qu'ils puissent faire le métier qui leur plait et leur correspond? Bien sûr que oui que nous le voulons. Et pourtant, nous laissons inexorablement l'école se dégrader.

On remercie différents professeurs, on supprime des filières, on baisse les moyens des établissements publiques... Est-ce réellement ce qu'il faut faire? Sacrifier l'avenir des générations futures pour sauver la situation actuelle? Je ne crois pas. Surtout qu'il y a tant d'autres domaines où des économies nettement supérieures pourraient être réalisées. Je pense par exemple à la fraude sociale ou encore aux niches fiscales.

Je vois déjà les gens me reprocher d'être alarmiste et que malgré ses réformes, nos enfants auront toujours un avenir. Oui, c'est vrai, mais quel avenir? Ne nous le cachons pas, le niveau baisse! Et cela est tout à fait logique. Nous supprimons des professeurs, donc le nombre d'élèves par classe augmente. Et il est nettement plus dur pour un professeur de tenir une classe de 35/40 élèves plutôt que d'une vingtaine d'élèves. Il ne peut être attentif à tous. C'est donc une dégradation de notre environnement de travail. Quand on sait que l'on peut parler à son voisin sans se faire remarquer grâce à ce trop grand nombre d'élèves, faisons-le et ne suivons plus le cours. On supprime des filières, je suis exactement dans ce cas. Je suis dans une année charnière. Je suis dans la dernière promotion du BTS Informatique de Gestion (IG). Ce BTS est ensuite supprimé et remplacé par un BTS déjà existant et dont les exigences sont nettement moins élevées et où les heures de stages sont revues à la baisse. Avant j'avais le choix, maintenant, les générations que me suivent n'auront plus que ce BTS-là. Donc cela limite les choix, les cours ne sont pas exactement les mêmes, par exemple, ce nouveau BTS n'a plus de comptabilité, de gestion ni même de droit. On bride donc l'éducation et le savoir. Et enfin la baisse de finances entraine, bien entendu, des dégradations des conditions d'apprentissage.

Et les professeurs doivent faire mieux avec moins. Quel boulot pour eux. Je plains les professeurs en particulier mais je pense également à toute l'équipe administrative qu'il y a derrière.

Le problème vient également du fait que, pour beaucoup de boulots, il fait désormais un diplôme et bien souvent un baccalauréat (professionnel ou général). Bien que cela ne soit pas nécessaire, beaucoup d'employeurs le demandent. Et donc, nos politiques ont décidé de niveler par le bas. On va faire le bac en se basant sur le niveau des plus faibles comme ça, tout le monde l'aura et pourra travailler. Puis cette politique s'est propagée dans tout le système scolaire. À cela, je dis non.

Là, je vous vois encore objecter que ce n'est pas les professeurs et les moyens qui sont en cause mais les élèves qui n'ont plus envie de bosser. Eh bien, je vous remercie d'introduire la deuxième partie du problème, les élèves. J'ai partiellement traité une partie lorsque j'ai parlé des conditions de travail qui se dégradent. Mais il est vrai qu'à l'heure actuelle, il y a eu une immense banalisation de la violence. Et quand je parle de violence, ce n'est pas forcement physique, mais aussi moral. Les insultes, les menaces, les brimades... Là, il est question d'éducation en général. Et j'ai envie de citer un passage de La République de Platon que j'ai vu à mes cours de philosophies:

Citation : Platon

Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,

lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,

lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,

lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne,

alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse,

le début de la tyrannie.

Ce qu'il faut est restaurer la discipline et rehausser les exigences. Ce n'est plus aux professeurs de trembler. J'ai bien envie de mettre un dessin, caricatural certes, mais qui malgré tout souligne cette tendance. C'est un travail pour les parents et pour les professeurs d'inculquer à l'enfant une discipline, le respect, le gout du travail bien fait et l'effort, la soif d'apprendre. Il faut réapprendre à ces jeunes à se tenir en société et à respecter les consignes. Une fois l'ordre restaurée, les conditions d'apprentissage pour le professeur et les élèves seront optimales. Nous ne devons pas nous laisser aller au laxisme générale.

Là, vous me rétorquerez que vous avez assez de travail déjà, que vous n'y arrivez plus, que c'est déjà trop dur. Non, désolé, ce n'est pas trop dur. C'est simplement qu'actuellement, il y a plus de tentations entre l'ordinateur, les jeux vidéo, les SMS, etc.... Je ne dis pas que c'est mal, je passe d'ailleurs mon temps sur le PC. Mais je fais la distinction entre le travail et l'amusement. Après oui, il y a des professeurs qui ne nous donnent clairement pas envie de bosser. Tout d'abord, ce n'est pas une excuse et puis, tout simplement aller le voir, discuter avec lui et si vous avez trop peur, envoyer vos délégués. Ce n'est pas en disant rien que les choses vont changer. C'est pour cela que j'écris d'ailleurs ces articles, pour dire ce que je pense. Après s'il y en a que 2 qui lisent, tant pis, je continuerais à écrire ce que je pense pour peut-être qu'un jour, cela ait un écho.

News n°15 écrit par Yann Bidon le 18/09/2011 à 14h41