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Le blog

04 Jan

2015

Écrit Par  Yann Bidon

Comment couper N parts égales d'un gâteau

Mardi, c'est l'Épiphanie, cette fête où on tire les rois. Ce fameux jour où on se met tous autour d'une galette espérant tirer la fève pour être le roi de la soirée. Oui mais voilà, si le vieil oncle Bertrand prend une immense part, les autres sont désavantagés. Il en va de l'équité de tous de découper des parts égales. Or selon le nombre d'invités, ce n'est pas toujours des plus faciles. Alors comment couper N parts égales dans un gâteau, une galette et autres ronds?

En fait, il suffit d'appliquer un algorithme itératif très simple. Mais pour l'appliquer, il faut faire un petit calcul. Un rond, je ne vous apprends rien, fait 360°. Donc si on souhaite que toute le monde ait la même part, il faut que chacun ait un angle de [math]\frac{360}{N}[/math]. Prenons l'exemple suivant, on veut 9 parts. Il faudra donc que chaque part ait un angle de [math]\frac{360}{9} = 40°[/math] . Mais vient la grande question, comment prendre intuitivement 40°? Je vous propose de garder cette exemple, et de regarder le schémas ci-dessous:
image utilisateur
Imaginons, on a commencé par couper du centre O jusqu'au point A. On a donc un rayon de notre cercle. On va savoir où placer notre point B pour être sûr d'avoir un angle à 40°. Regardons où se croise la perpendiculaire à OA passant par B et le segment OA. La perpendiculaire a été représenté en tiret. On note qu'elle se coupe très près du 0.75. Or qu'est-ce que le 0.75? C'est les trois quarts de notre rayon et on sait très simplement calculer ça. On prend la moitié de notre rayon puis la moitié du segment supérieur. Donc, on fait ça, on remonte légèrement plus et après, on prend la perpendiculaire et on regarde sur quel bord de la tarte/galette/gâteau j’atterris. Je n'ai plus qu'à découper du centre à ce bord, ici découper OB.

Ok mais après? Bah A, je l'ai pris totalement arbitrairement. J'ai pris un rayon quelconque et je me suis débrouillé pour en avoir un autre. Imaginons que je prend comme rayon OB, serais-je capable d'appliquer la même méthode pour trouver une autre part? Oui en effet. Il me suffit de reprendre un petit peu plus de 75% de OB et partir perpendiculairement jusqu'à bord de mon cercle et là, j'ai une nouvelle part encore. Et je continue ainsi jusqu'à la fin de mon gâteau. Et comme on est parti de 360°, normalement, il ne devrait pas y avoir de résidu en plus. Exemple avec cette galette qui nous vient de "Le sot l'y laisse" :
image utilisateur

Alors vous allez me dire "ok mais si je ne souhaite pas neuf parts mais 6?". Eh bien la logique est exactement la même. La seule donnée qui vous manque est le pourcentage du rayon à prendre. Comme on veut 6 parts, on veut des parts avec des angles de 60°. Plutôt que de regarder à la louche un schémas, pour obtenir ce fameux pourcentage, on doit juste fait en réalité [math]cos(60°) \times 100[/math]. En général, [math]cos(\frac{360}{N}) \times 100[/math] avec N, le nombre de parts souhaité. Il se trouve que pour 6 parts, [math]cos(60°) = 0.5[/math] donc on doit juste prendre la moitié de notre rayon. J'imagine que vous n'avez pas toujours une calculette dans la main quand vous coupez un gâteau donc voici ce qu'il faut se souvenir:

Nb de parts

Angle de la part

Cosinus

% du rayon

5

72°

0,309

30%

6

60°

0.5

50%

7

52°

0,616

60%

8

45°

0,707

70%

9

40°

0,766

75%

10

36°

0,809

80%

11

33°

0,839

85%

13

28°

0,882

90%



PS: Si vous êtes 13, pensez plutôt à prendre une autre galette car on mange peu avec un treizième du gâteau.

18 Dec

2014

Écrit Par  Yann Bidon

L'Internet des objets

Hier soir, j'ai eu une conférence passionnante sur les objets connectés. C'est un sujet intéressant car c'est un élément qui va se démocratiser et envahir de plus en plus nos vies. D'après l'Idate, nous aurons en 2020 pas moins de 80 milliards d'objets connectés là où on en a à peine 15 milliards aujourd'hui. Ainsi, en 6 ans, on aura multiplié par un peu plus de 5 le nombre d'objets connectés. De ce fait, de nombreux industriels et grandes marques se sont engouffrés dans ce secteur pour différentes raisons.

Mais avant tout, parlons un peu des objets connectés. Concrètement, un objet connecté est un objet pouvant communiquer avec un autre et ce, sans intervention humaine. Ainsi, lorsqu'on passe un badge vers le détecteur approprié, les deux machines communiquent bien mais nécessitent l'intervention humaine, vos badges ne sont pas des objets connectés. Cela se découpe en 3 groupes inégaux qu'on retrouve dans le graphique ci-dessous:
image utilisateur
On a tout d'abord le M2M qui signifie "Machine To Machine". C'est globalement ce qui permet de faire communiquer deux machines à distance sans passer par Internet. Ce qui a été énormément utilisé fut le réseau téléphonique mais d'autres moyens existent comme le bluetooth ou le RFID. L'autre partie minoritaire est les protocoles propriétaires avec des communications internes généralement. Par exemple, chez moi, j'ai un objet qui me permet de contrôler ma chaudière selon des heures et des jours que j'aurai défini. L'objet est dans le salon là où la chaudière est dans la cave et je n'ai pas d'accès par Internet ou par mobile, juste le terminal dans le salon. Ça, c'est une solution propriétaire qui a été mise en place par mon entreprise de chauffage.

Sauf que tout cela, comme on peut le voir, c'est minoritaire. Ce qui se développe le plus est le "IoO" pour "Internet of objects", autrement dit, l'Internet des objets et c'est ce dont je vais parler dans la suite de cet article. Le but est simple, plutôt que de prendre des technologies propriétaires ou le réseau téléphonique, on prend le réseau international / Internet. C'est simple, disponible quasiment de partout dans les pays où ça se développe, et ça permet de bénéficier de tous les avantages du Web. Que sont-ils? Déjà, le réseau qui est plus solide et apte à transmettre de nombreuses et volumineuses données. Car le GSM, c'est mignon mais un SMS de 200 caractères, il est obligé de le couper en deux :-° . Avec de la 3G, ça passe mieux. Pour recevoir et traiter ses données, il faut une architecture gargantuesque parfois mais avec le Cloud, c'est désormais facile. On a quasiment une puissance infinie grâce au cloud qui nous permet de louer des serveurs à la demande et donc selon nos besoins et les besoins de nos objets. Mais encore faut-il pouvoir traiter ses gros volumes de données et c'est là qu'intervient le Big Data. C'est grâce au développement du Big Data que nous sommes désormais capable de sortir une information utile d'un gros paquet de données en peu de temps. Grâce à l'Internet des objets, c'est désormais un nouveau monde qui s'est ouvert pour les objets connectés.

Pendant très longtemps, les entreprises étaient frileuses à se lancer sur ce marché. Finalement les grosses entreprises informatiques s'y sont lancé avec Google avec ses Google Glasses ou qui racheta Nest pour 3.2 milliards ou Dropcam pour 555 millions et Apple avec son Apple Watch. Mais quoi? Est-ce un truc de geek confiné aux initiés? Au début, on aurait pu dire cela mais c'était avant que les publicistes et autres marketeurs s'en mêlent. De grandes marques se sont mises à faire des objets connectés pour faire le buzz. Ainsi, Budweiser avait fait des tasses qu'on pouvait connectées à notre profil Facebook et durant ce moment conviviale où l'on trinque, nos données Facebook sont transmises entre les deux personnes et s'ajoutent automatiquement sur Facebook. C'est inutile, mais ça a fait parler de Budweiser. D'autres sont un peu plus futés et s'en servent pour se différencier des autres marques. Nike avait fait par exemple son bracelet FuelBand qui servait à vous donner via une application mobile l'évolution de votre condition physique en fonction du nombre de pas et de votre rythme cardiaque. Là, c'est déjà plus utile, en offrant un suivi et un service utile mais cela reste de l'annexe. Mais petit à petit, cela a quitté la communication et a convaincu les industriels de se lancer sur le terrain des objets connectés et des start-up de se lancer dans le domaine. Withings avec ses balances connectés en est un excellent exemple. Les applications des objets connectés sont multiples, les drones et la robotique avec notamment Amazon, dans le sport avec par exemple des t-shirt connectés pour connaitre la forme des joueurs (Cityzen Science propose des textiles connectés), l'automobile avec les voitures communicantes qui deviendront à terme autonome comme les Google Cars. Il y a ce qu'on appelle le Quantified Self qui permet de voir ses performances et leur évolution et de les partager (ce qu'on voit souvent sur Facebook avec les gens qui font du jogging).

Bref, on avait le Web avec des sites web, le Web 2.0 avec les réseaux sociaux et maintenant, on a le Web 3.0, l'Internet des objets.

16 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Le FTP, un protocole peu sécurisé

Salut à tous et salut à toutes,

Je vous invite tous à utiliser le FTPS (pour FTP secure) afin d'encrypter vos échanges FTP car comme nous allons le voir dans cette vidéo, le protocole FTP est peu sécurisé. Et vu le rôle primordial qu'occupe le FTP (gestion de nos fichiers sur le serveur), il est impératif de le protéger.

Bon visionnage ;)

<youtube>jsfYzYSa63w?rel=0&hd=1

16 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Le modèle TCP/IP

Salut à toutes et à tous,

Aujourd'hui, nous allons voir ce qu'est le modèle TCP/IP et le modèle historique le modèle OSI.

Bon visionnage ;)

<youtube>Y0W8aX_lh78?rel=0&hd=1

16 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Le NAT

Salut à toutes et à tous,

Dans cette vidéo, nous allons voir ce qu'est le NAT, network address translation. À quoi sert-il? Pourquoi l'a-t-on mis en place? On verra également que le NAT ne résout pas tellement le problème s'il n'y a pas de PAT, port address translation, derrière et ce qu'est ce dernier.

Bon visionnage ;)

<youtube>SEOkpZ9j6Hk?rel=0&hd=1

29 Dec

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Des fautes de français 2

La reprise de la rubrique faute:

19 décembre 2014 :

‪#‎RubriqueFaute‬ avec 2 fautes (3 si on est puriste) et un contresens ( nouveau type d'erreur pour cette nouvelle édition):

Nos deux ans de vie commune approchèrent. Et à l'instar de ces vieux couples pour qui cela ne représentait plus rien, c'était encore pour moi un évènement particulier. En regardant dans mon armoire, je pris une chemise bleu et blanche qui s'accordait parfaitement avec mon jeans. Sauf que je remarquai un accro sur cette dernière. Je la reposai et me résolus à en prendre une autre. Je me parfumai, me coiffai et me préparai à me rendre à notre rendez-vous.

Spoiler (cliquer pour voir)

Événement est bien la faute puriste. Pourquoi je dis une faute puriste ? Car historiquement événement s'écrit comme cela mais depuis la réforme orthographique de 1990, les deux écritures sont autorisés.

Le contresens est bien "à l'instar de" qui est parfois utilisé à tort comme "contrairement à" alors qu'il veut dire "comme".

Un accro est une personne addict', dépendante. Un accroc est une déchirure.
Et le pantalon... J'étais tiraillé. Le jean est normalement le tissu (mélange de cotons et de lins) et le jeans est un mot anglais, historiquement blue-jeans et dont invariable. Or suite à vos remarques, j'ai regardé et j'ai remarqué qu'on a singularisé le terme. Du coup, j'étais embêté car pour moi, ce n'était pas une faute. Du coup, je suis aller voir la référence, le CNRTL (http://www.cnrtl.fr/definition/jeans) et ce dernier met une remarque " Rem. Employé indifféremment au sing. ou au plur., comme blue-jean.". En gros, on peut l'accorder en nombre à notre bon vouloir.

Non, la dernière erreurs était (je la donne), une chemise bleu et blanc. Le français est une langue très subtile. Des robes blanches et noires signifient qu'il y a des robes entièrement blanches et d'autres entièrement noires. Quand on veut dire qu'un élément a les deux couleurs, les couleurs sont invariables.



29 décembre 2014 :
Rubrique faute avec 3 fautes o/ :

Les agapes s’enchaînèrent en cette période de fêtes. Ma pauvre chère et tendre s'inquiétait de sa sveltesse. Les cinquantes kilos qu'elle a pesés lui semblaient bien loin. Je la rassurais sur sa beauté, arguant qu'elle était très bien comme ça et que c'était les fêtes, fallait se faire plaisir. Mais elle se plaignait qu'avec ces kilos en plus, elle avait une toute autre allure qu'elle n'aimait guère.

Spoiler (cliquer pour voir)

Correct, tout adjectif numéral cardinal est invariable à l'exception de cent et vingt qui ont des règles qui leur sont propres. Ainsi cinquante ne prend pas de "s".

Alors "qu'elle a pesé", oui *clap clap* . En effet, on n'accorde jamais avec l'auxiliaire avoir SAUF quand le COD est situé avant le verbe (et on accorde avec celui-ci). Ainsi "Les pommes qu'elle a mangées", c'est "es" car c'est les pommes. Donc là, on serait tenté de dire "bah s car 50kg". Pour trouver le COD, on pose la question "quoi" ou "qui", elle a mangé quoi? Des pommes, COD. Or la question qu'on se pose dans la rubrique est "elle pèse combien?". Hé oui, les 50 kg ne sont pas un COD mais un complément circonstanciel de mesure. On n'a donc pas de COD avant l'auxiliaire avoir donc on n'accorde pas, c'est bien "pesé".

En effet, lorsqu'on peut retirer le "tout" de la phrase tout en conservant une phrase correcte, cela signifie qu'il a le rôle de "entièrement" "totalement"... Et comme tout bon adverbe qui se respecte, il est invariable. Donc elle avait une tout autre allure.



11 janvier 2015 :
#‎RubriqueFaute‬ et je vous ai gâté avec pas moins de 6 fautes:
Les jours se sont succédés mais elle restait omnubilée par son poids. J'essayais tant bien que mal de la raisonner mais vous connaissez la gente féminine... Elle décida de se mettre à la course et voulut m'amener avec elle, soit disant que cela me ferait du bien. C'est bon, je fais à peine quatre-vingt kilos.

Spoiler (cliquer pour voir)

Alors, obnibuler, omnubiler n'existent pas, ce ne sont que de fausses variantes du verbe obnubile. Un doute sur l'ordre des voyelles? L'ordre est le même que dans l’ouïe. En outre, c'est synonyme d'obséder donc c'est OBnubilier. Voilà un petit moyen mnémotechnique.

Alors nous amenons un objet, mais nous emmenons une personne.

Soit disant est erroné, ce n'est pas le verbe être qui est présent ici, mais bien "soi", l'expression signifiant "se disant à soi-même"; Le trait d'union est d'ailleurs de rigueur.

Rappelez-vous ce que j'ai dit lors de la précédente rubrique faute, les adjectifs numéraux cardinaux sont invariables sauf cent et vingt qui ont leur règle à eux. Sachez que dans quatre-vingt, s'il est directement suivi d'un nom, prend un s. Donc en l'occurrence, c'est suivit de kilos donc c'est bien quatre-vingts. Par contre, s'il est suivit d'un autre adjectif numéral, alors il ne prend pas de s, imaginons j'aurais dit "quatre-vingt deux kilos", notez que je ne met pas de s.

Enfin, une faute que j'ai déjà aborder. "Les jours se sont succédés". Ils ont succédé à quoi? "se", pronom réfléchi. Quelle est la nature de "se"? La réponse se trouve dans la question que j'ai posée plus haut: "Ils ont succédé A QUOI?". C'est un COI. Quand on a un sujet + COI + auxiliaire être + participe passé, cela revient en fait à sujet + auxiliaire avoir + participe passé + à + sujet. Donc ici, les jours ont succédé aux jours. Sous cette forme, cela vous semble évident de ne pas accorder succédé. Sachez qu'il en va de même pour "Les jours se sont succédé".

Le singulier de gens est "gent" et est féminin. On ne dit pas un gent, mais une gent. C'est donc la gent féminine.
- Objection! On dit bien la gente demoiselle.
- Exact, gent, tout comme gens, est un nom. Or là, on peut voir que c'est un adjectif. Le "gente" que n'a rien à voir avec notre gent. Gent en adjectif vient du vieux français pour gentil. Un gent homme veut dire un homme gentil (notez qu'on dit actuellement un gentil homme ou non un gent homme).



8 août 2017 :

Vous la pensiez disparue à jamais mais elle est de retour pour votre plus grand plaisir, la rubrique faute o/ . *clap clap* Venez montrer que vous maîtrisez notre belle langue. D'autant qu'à force d'avoir fait les fautes les plus basiques précédemment, on commence à être bon :D . 3 fautes, les trouverez-vous?

"Suite à la pluie drue de ce matin, je partis en ballade en vélo. Au cours de mes périgrinations, je vis au milieu de la route une flaque d'eau. Avec panache, j'accéléra. Hélas, il se trouvait qu'un caillou affleurait la flaque. Ne l'ayant point vu, je fonçai droit dedans et fis un vol plané"

Spoiler (cliquer pour voir)

Une balade s'écrit avec un seul L s'il signifie une marche. Si on l'écrit avec deux L comme c'est le cas présentement, c'est qu'on parle d'une musique, d'une ballade. Donc en l'occurrence, il fallait utiliser ici balade.

C'est tentant mais c'est bel et bien pérégrination et non périgrination. Ce dernier n'existe pas.

J'accélérai. Nous sommes à la 1er personne du singulier au passé simple donc une terminaison -ai.



26 août 2017

Je rappelle également que les fautes ne sont pas juste des accords, de la conjugaisons et de la grammaire. Cela peut aussi être l'utilisation erroné d'un mot ou d'une expression. Par exemple, si j'utilise le pléonasme "au jour d'aujourd'hui", ceci est considéré dans cette rubrique comme une faute. Ici, il y en a 2.

"Je me réveillais lentement. J'étais encore confus mais quel fut mon étonnement lorsque je me vis à l'hôpital. Il faut croire que les délices enivrants de la vitesse m'ont coûté cher. J'entendais les médecins discuter à l'extérieur. Je tentais de suivre ce qu'ils disaient mais je n'oyais que des brides de conversations. Me voilà dans de beaux draps."

Spoiler (cliquer pour voir)

Passons à la correction. En effet, une bride est une lanière en cuir. Autant nous lâcher la bride a un sens qui nous vient du monde équestre autant des lanières de conversations ne veulent pas dire grand chose. Bribe par contre signifie des miettes, c'était les petits morceaux qui restaient à la fin du repas. Avoir des bribes de conversation signifie avoir des miettes par ci par là de la conversation.

La deuxième était plus fourbe mais elle avait déjà été présentée dans une rubrique faute. Trois mots changent de genre lorsqu'ils passent au pluriel. Ces trois mots sont amour, orgue et délice. Bien que masculin au singulier, ils deviennent féminin au pluriel. Or dans le texte, on parle des délices donc enivrantes.

21 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Le redoublement aux mains des tuteurs légaux

Eh oui, encore un article sur l’Éducation Nationale, mais c’est un sujet qui me tient à cœur. Et surtout, je tenais tout particulièrement à réagir face à cette nouvelle bulle de notre ministre de l’Éducation Nationale que l’on peut retrouver sur cet article du Le Parisien.

Ce que souhaite Najat Vallaud Belkacem, c’est de réduire les redoublements jugés inefficaces. En fait, c’est surtout car ils coûtent trop chers. C’est toujours une histoire de gros sous au final… Mais passons. Pour cela, elle veut et va soumettre dès janvier 2015 les redoublements aux desiderata des tuteurs légaux voire de l’élève lui-même s’il est majeur. Je suis naturellement contre cette réponse qui est, pour moi, une énième preuve que notre système est mal adapté et que plutôt que de faire des réformes profondes, on se contente de baisser les exigences.

Notre cursus est découpé en plusieurs années scolaires. À chaque année correspond un programme, c’est-à-dire un ensemble de compétences et connaissances qui doit être vu et assimilé par l’élève. S’appuyant sur les prérequis des années précédentes, les années suivantes montent d’un cran le niveau. Cela permet une difficulté croissante des connaissances et compétences accompagnant l’élève dans son développement et sa progression. On commence par des choses simples qui permettent ensuite d’aborder des choses plus complexes, plus techniques, plus approfondis. C’est ainsi que s’organise idéalement notre scolarité. Idéalement. Car bien que dans la théorie, cela semble nickel, la pratique l’est beaucoup moins. Des enfants rencontrent certaines difficultés et n’arrivent pas en une année à atteindre le quota de savoirs requis. Je ne parle pas ici d’avoir des difficultés dans une matière. On ne redouble pas pour une matière où l’on est très mauvais (sauf en élémentaire, primaire où là il s’agit de savoirs primordiaux comme lire, écrire et compter). Non, ici, je parle de difficulté générale. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela comme l’absence une longue période de l’année à cause d’un accident quelconque ou plus simplement car on a rencontré des difficultés à assimiler les cours ou encore, car on avait d’autres problèmes qui nous hantaient et ont détourné notre attention et le cas, plus problématique où on se fout royalement des cours (excusez-moi la vulgarité). Les savoirs parcourus au long de l’année sont des prérequis pour les années prochaines. Autant des retards dans une ou deux matières peuvent se rattraper, autant s’il y en a trop, la solution est le redoublement.

Le redoublement n’est pas une chose affreuse, infâme et honteuse. Ce n’est pas une punition. C’est une seconde chance offerte, c’est une opportunité. Si on passe à l’année suivante, alors on va avoir beaucoup de retard à récupérer. Cela se traduit généralement par du travail supplémentaire en somme non négligeable dans le but de ne pas être distancé. Cela peut se passer notamment par le suivi de cours de soutien, d’accompagnement scolaire, chose proposée par la ministre. S’il y en a trop, cela va décourager l’élève, lui faire se sentir dépassé (et il risque de l’être vraiment) jusqu’au moment où il va finalement décrocher. Cela arrive notamment en math. Je ne sais pas ce qu’a cette matière que j’adore mais elle a un effet répulsif sur pas mal de gens. En fait, à force d’accumuler les lacunes, les élèves arrêtent de chercher à comprendre. Et quand cela commence, c’est qu’il est trop tard, il y a trop de lacunes, de choses non assimilés et pourtant nécessaires pour ce qui est vu. Le redoublement est justement l’opportunité d’éviter cela. On prend une année pour s’assurer d’avoir les bases solides pour attaquer les années d’après. On perd peut-être une année, mais c’est pour mieux rentabiliser les années à venir. Et personnellement, entre perdre une année mais réussir ses études ou avoir honte et refuser de redoubler pour « subir » une année en plus mais derrière être totalement largué, mon choix est très vite fait. Ce n’est pas une tare. On nait tous égaux, on n’est pas plus bête que d’autres. Eux aussi peuvent faire partis des bons élèves, ils ont juste besoin de plus de temps pour assimiler. Alors offrons-leur.

Je pense que beaucoup seront d’accord avec moi. Mais là n’est pas le point. La question qui se pose ici est de remettre la décision aux élèves ou leurs responsables légaux. Les personnes qui ont raté une partie des cours, ils vont être volontaire pour redoubler mais quid des élèves qui ont des difficultés, des problèmes d’assimilation voire ceux qui ont déjà accumulé trop de retard ? Ce n’est pas aux parents ou à l’élève de se juger. Dans le cas des tuteurs légaux, qui sont-ils pour juger l’assimilation ou non des savoirs nécessaires ? Ce n’est pas eux qui font des batteries de tests (certes subjectifs) pour évaluer le niveau de l’apprenant. Ce n’est pas eux qui savent ce qui est nécessaire et primordial pour les années à venir. C’est le corps professoral ! Et dans le cas de l’élève majeur ou émancipé, il n’a pas toujours le recul nécessaire pour voir ce qui est bon pour lui sur le long terme. Il peut l’avoir et dans ce cas, il n’y a guère de problèmes mais pas toujours. Et il n’est pas non plus expert pour s’autoévaluer, il n’a pas le référentiel et le comparatif qu’a le corps professoral. On ne s’auto-décrète pas suffisamment malade pour ne pas aller au travail, on va voir un médecin, un professionnel pour nous donner un certificat d’arrêt de travail, pour attester que nous sommes bien malade. Dans notre situation, c’est pareil. Ce n’est pas à l’élève de s’autoriser à passer ou non. C’est à l’équipe pédagogique d’attester s’il est apte ou non à passer. Et qu’on se comprenne bien, ils doivent évidemment être consultés et leurs avis pris en compte, cela reste les principaux concernés. Mais la décision ne doit pas leur revenir.

Maintenant, abordons le cas plus problématique des « turbulents », ceux qui se moquent des cours, qui voient cela comme une corvée plutôt qu’un enrichissement personnel et qui donc préfèrent jouer et ne rien faire en classe alors qu’ils ne peuvent pas vraiment se le permettre (à la limite si vous pouvez vous le permettre, ma foi… mais ceux dont je parle non). Bref, les gens moquant de maturité. Eux, on est d’accord, les faire redoubler ne sert strictement à rien. Et pas de peau, c’est ce profil-là qui redouble le plus, d’où la magnifique assertion « le redoublement est inefficace ». Je ne suis pas pour les laisser passer. Pourquoi ? Car ils vont être une source d’ennuis pour les classes du dessus. Avec leur retard accumulé, certains professeurs vont prendre du temps pour leur expliquer, revoir des notions qui devraient être considérées comme acquises. Ainsi, ils vont prendre du temps sur un programme déjà serré et pénaliser ainsi ceux qui ont travaillé. Encore une fois, on taperait sur ceux qui ont travaillé pour accompagner ceux qui ne font sciemment rien. Sauf que si la décision leur revient, eux, dans leur égoïsme, vont vouloir au plus vite en terminer avec les études et vont exiger de passer. Et les élèves studieux devront subir leurs présences.

Alors là, vous allez me trouver dur, n’est-ce pas ? D’aucuns crieront « fasciste », « tu te plains du nivellement par le bas qui leste les bons éléments mais toi, tu plaides pour un système élitiste laissant sur le bord de la route les éléments perturbateurs plutôt que les aider ! Scandaleux ». Alors tout d’abord, je souhaite aider tous ceux qui souhaitent être aidé, que l’on soit bien clair. Les élèves en difficulté, je veux les aider. Mais ceux qui perturbent volontairement le cours, qui se moquent de l’école, etc. Oui, je serai dur avec eux, car la vie est dure. C’est un problème qui dépasse ici de loin le cadre de l’école. Cela peut être un problème d’éducation voire de manque d’éducation de la part des tuteurs légaux, cela peut être le délaissement de l’enfant, son environnement, etc. Nonobstant, l’école a aussi un rôle car c’est aussi un lieu où l’on apprend à vivre en société, avec des camarades. Et pour vivre en société, il y a des règles à respecter comme la politesse, le savoir-vivre, la bienséance. Et il faut faire comprendre à ces élèves qu’il ne faut pas agir comme bon leur semble. Sinon la vie en communauté ne peut pas marcher. Et pour inculquer des règles, comme tout bon enfant, il faut instaurer des sanctions en cas d’infraction. Pourtant on dépouille de plus en plus nos institutions scolaires de moyens de sanction. Dans le public, on ne peut plus virer les élèves. On peut leur mettre des sanctions, des punitions, des heures de colle, mais s’ils ne viennent pas ni ne les font, il se passe quoi ? Quelle menace brandir ? Jusqu’à maintenant, il y avait toujours le redoublement. "Si tu ne bosses pas, tu ne vas avoir ton année et tu vas devoir redoubler". Voilà un élément qui devait les pousser à travailler. Et maintenant, on veut l'enlever. Sur eux, comme je l’ai dit plus haut, je suis d’accord, ça ne sert à rien de les faire redoubler. Et surtout le redoublement ne doit pas être une punition. Mais faut donner des moyens aux établissements de pouvoir cadrer et recadrer les élèves par des moyens de sanctions pour rappeler à l’ordre ses jeunes perturbateurs et leur rappeler qu’il y a un comportement à adopter lorsqu’on vit en société. Ne désarmer pas encore plus les écoles sans contrepartie.

En conclusion, pour moi, il faut conserver le système de redoublement comme il est actuellement. Je veux offrir une nouvelle chance à des jeunes en difficulté mais je veux que cela soit un avis collégial des enseignants qui décident car ce sont, selon moi, les seuls aptes à le faire. En outre, je ne souhaite pas pénaliser les gens sans difficulté. Et donc pour le souci pernicieux des élèves perturbateurs, comme je l’ai dit, il faudrait des reformes. C’est un point qui nécessite de s’y pencher longuement et qui sort du cadre simple de l’école comme susmentionné et que je ne vais donc pas détailler davantage ici. Mais pour rester dans le sujet du présent article, les laisser maître de la décision de redoublement n’est certainement pas la solution.

16 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Qui donne les adresses IP public?

Salut à toutes et à tous,

Vu que vous semblez aimé la vidéo sur les adresses IP, j'ai une question pour vous. Qui vous fournit une adresse IP public pour aller sur Internet? La réponse se trouve dans cette vidéo qui va aborder un peu la gouvernance d'Internet.

Bon visionnage ;)

<youtube>z5bbgpdVGCI?rel=0&hd=1

16 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Les DMZ

Salut à toutes et à tous,

Aujourd'hui, on va voir comment permettre à l'extérieur d'accéder à certaines de nos machines comme un serveur web ou un serveur FTP sans pour autant compromettre la sécurité de nos machines sur notre réseau local.

Pour cela on va utiliser ce que l'on appelle les zones démilitarisées ou DMZ en anglais. Pour savoir de quoi il s'agit, n'hésitez pas à regarder cette vidéo.

Bon visionnage ;)

<youtube>VdM6Tixv-4s?rel=0&hd=1

16 Nov

2014

Écrit Par  Yann Bidon

Ils se ressemblent mais sont différents

Salut à toutes et à tous,

Il y a des fonctions, méthodes et structure du langage que l'on a tendance à utiliser indifféremment en PHP et pourtant, elles ont un fonctionnement différent dont on ignore parfois. Je vous propose dans cette vidéo de voir quelles sont ces dites différences.

Bon visionnage ;)

<youtube>ltzvv-M88LQ?rel=0&hd=1

<youtube>gIq09vHa51k?rel=0&hd=1