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Le blog

13 Aug

2016

Écrit Par  Yann Bidon

CRT ou Cognitive Reflection Test

Bonjour et bienvenu sur cet article. Dans celui-ci, je vous propose de réaliser un test psychologique développé et formalisé en 2005 par Shane Frederick, celui-ci s'appelle le CRT ou Cognitive Reflection Test. Statistiquement, d'après les travaux de Frederick, 83% des personnes se trompent sur au moins une des réponses. Ne vous sentez donc pas mal si vous en loupez, c'est tout-à-fait normal. Je vous propose de commencer, vous allez voir, c'est très rapide et se compose de trois questions que je vais vous demander de répondre rapidement.

1) Une batte (de base-ball) et une balle coute 1.10€. Sachant que la batte coute 1€ de plus que la balle, combien coute cette dernière?

2) Si 5 machines mettent 5 minutes pour faire 5 produits, combien de minutes faudrait-il pour 100 machines pour faire 100 produits?

3) Dans un lac, un banc de nénuphars double de taille chaque jour. Au bout du 48ème jour, le lac est entièrement recouvert par le banc de nénuphars. Quand est-ce que la lac était à moitié recouvert par le banc de nénuphars?

Spoiler (cliquer pour voir)

Vous vous êtes surement douté que ce n'était pas aussi simple qu'il n'y parait et il est vrai que si on s'arrête 5 secondes sur la question, on note une réponse différente mais plus juste que celle qui nous vient immédiatement à l'esprit.

1) Posons X le prix de la balle. On sait que le prix de la batte est de 1+X et que le total coute 1.10€. On a donc X+1+X = 1.10 => 2X = 0.10 => X = 0.05. Et si on vérifie, si la balle coûte 0.05€ alors la batte coute 1.05€ et la somme des deux fait bien 1.10€. Pourtant, instinctivement on a envie de dire 0.10€ car on a dans l'énoncé deux chiffres, 1.10€ et 1€ et donc on soustrait rapidement.

2)On a changé tous les 5 par des 100 donc là encore, immédiatement, on a envie de dire " bah 100 minutes". Évidemment, là encore, si on prend le temps d'y penser, on a 5 machines qui, en 5 minutes, réalisent 5 produits. En somme, cela revient à dire que chaque machine met 5 minutes pour sortir un produit. Du coup, si, j'ai 100 machines, pour avoir 100 produits, il me suffit d'attendre 5 min.

3)Le banc de nénuphar double chaque jour. Si au 48ème, il a recouvert l'entièreté du lac, cela signifie qu'il occupait la moitié de celui-ci le jour précédent. La bonne réponse est donc 47 et non 24.



Quel est l'intérêt de ce test? Le but est de mettre en exergue l'existence de deux temps dans notre réflexion. On a d'abord une réponse immédiate, très rapide, instinctive mais qui n'est pas forcément la bonne mais celle qui semble la plus simple. Dans un second temps, on a autre système qui dit "Attends, repenses-y un peu", on prend du recul, on analyse et on trouve une solution plus logique, issus d'une réelle réflexion. C'est une grande théorie nommée "Dual Process Theory" qui énonce qu'on aurait deux systèmes de réflexion. Le système 1, rapide, automatique et sans effort, qui est souvent associé à l'instinct et un autre système qui est plus logique, basé sur des règles mais qui demande plus de temps et d'efforts de réflexion. Ce test tend à montrer l'existence de ces deux systèmes mais surtout à vérifier si la personne est capable d'outrepasser son système 1. Le test a montré que 83% des gens se contentent de répondre instinctivement à la question sans réellement y penser ni chercher plus loin. C'est plutôt tragique car ça illustre par exemple qu'on peut facilement se faire manipuler par une information bien tournée. Les journaux utilisent parfois ces raccourcies et on a alors instinctivement un avis tranché alors que si on prend du recul et qu'on se pose, on note qu'on aboutit à un résultat différent. Ce test permet de voir notre faculté à prendre du recul, tout simplement, et à ne pas se laisser aller à la réflexion facile.

Vous ne faîtes pas parti des 83%, vous avez bien réfléchi aux questions et vous avez trouvé la bonne réponse? Eh bien, félicitation! Mais vous avez été manipulé par moi-même également. Vous êtes dans une partie nommée énigme. Vous me connaissez peut-être et vous savez que je ne pose pas de questions simples. Et surtout, en introduction, j'ai bien souligné que ceci était une expérience, que j'allais vous tester et j'ai mis un chiffre (réel) pour vous défier avec "83% ratent ce test". Cela vous a poussé à être plus vigilant et justement à prendre vos distances avec le système 1. Cet effet se nomme l'effet Hawthorne. Il consiste à dire que le fait de savoir que vous êtes dans une expérience va modifier votre comportement. Je vous ai stimulé de sorte que vous utilisiez votre second système et je suis donc sûr que je n'aurai pas une telle proportion (83%) dans mes lecteurs. Mais c'est bien car je vous ai mis en alerte. Toutefois, il serait bon que vous le soyez plus souvent. Cela évite les biais cognitive.

Pour terminer, voici le lien vers l'étude de Shane Frederick

27 Jul

2016

Écrit Par  Yann Bidon

Réaction face à la vague d'attaques dans le monde

Bon, j'ai vu ce qui s'est passé à Saint Étienne de Rouvray, j'ai vu ce qui s'est passé à Berlin. Il va de soi que mes pensées vont aux victimes et à leurs proches mais à dire vrai...j'en ai assez de dire toujours la même chose. Je ne veux pas m'habituer aux terroristes et autres actes odieux mais je ne veux pas non plus répéter chaque soir, inlassablement, les mêmes paroles de soutiens. Je pourrai le dénoncer autant de fois que possible, nos pauvres dirigeants sont bornés et ne sont pas prêt à faire de profondes réformes au combien nécessaire tout comme ils sont incapables de mener une réelle politique de Défense nationale. Donc, il y a un moment...voilà. On pleure chaque jour mais faudrait aussi réclamer un peu des comptes à nos dirigeants (droites et gauches confondus). Avant, les guerres se faisaient aux frontières, l'armée est une défense extérieure normalement (à l'exception de la gendarmerie qui relève de l'intérieur). Comment en sommes-nous venu au plan sentinelle où l'on use (vraiment) nos soldats? Et à la limite, j'ai envie de dire, je m'en moque, je ne veux pas savoir les coupables dont découlent cette situation. Ce que je veux, aujourd'hui, c'est un changement avec un vrai plan d'action! Pas du figuratif, pas du symbolique, un cap! Une stratégie!

Un ami m'a alors demandé "Parce que vous proposez quoi, concrètement ? Sans sortir de l'état de droit ni déroger aux droits de l'homme évidemment ?". Voilà ce que j'ai à répondre:

Je suis plutôt comme Isabelle. Je sens que par ton message, tu veux nous inciter à dire fermeture des frontières, internements, comme ça tu pourras lancer le haro. Je vais répondre sur ce point quand même car il doit être évoqué.


La question des frontières



Parlons-en une bonne fois pour toute. Oui, la fermeture bête et méchante des frontières serait idiote en plus d'être inefficace et utopique. Après, intensifiez les contrôles aux frontières, ça n'a rien d'anormal par contre. Un État a la responsabilité d'assurer la sécurité de ses concitoyens et ça ne passe pas par l'ouverture des vannes migratoires comme on le fait actuellement, surtout quand de surcroît, on n'a pas de règles communes au sein d'une Union où l'on peut se mouvoir librement. Pour qu'un État soit souverain, il doit pouvoir contrôler ce qui rentre et ce qui sort. Tu vas me dire qu’on n’a pas les moyens de tous contrôler et c’est vrai, surtout quand on a du des vagues migratoires comme se fut le cas récemment. On les repère et on les renvoie, on ne peut tolérer l’établissement d’espace de non-droit comme la jungle de Calais. Ils vont sûrement revenir, c’est inefficace, potentiellement. Mais c’est sur le principe. Tu n’es pas le bienvenu si tu n’es pas autorisé à rentrer. Et j’insiste, là, ça a l’air répressif car on subit une vague migratoire intensive mais je ne suis pas pour la fermeture totale mais pour une immigration choisie et raisonnée. Les étudiants, les travailleurs qualifiés ou dont on a besoin, je les accueille volontiers. Mais vois-tu, je n'ai pas envie de cristalliser le débat sur les frontières. D'autres politiques s'en chargent très bien et surtout, ce n'est qu'un point parmi tant d'autres. Il y a tant à voir tant le sujet est transverse et touche tout un tas de domaine que je vais développer plus tard. Mais juste, pour terminer sur ce point...faut arrêter avec le complexe du Messie. On n'a pas à accueillir toute la misère du monde. Il faut aider son prochain mais ce n'est pas en lui volant son peuple qu'on va aider le pays d'origine à se rétablir. Alors oui, c'est salaud de rejeter des gens dans le besoin et la détresse, mais encore une fois, je ne crois pas qu'on aide le peuple (je parle du peuple et non des quelques émigrés) ainsi. Tout comme, oui, on doit avant tout penser à son propre peuple. Ainsi il faut se poser plusieurs questions comme "a-t-on la capacité de les accueillir?", "combien ça coûterait et cela se fera au détriment de quoi?", "A-t-on d'autres problèmes plus prioritaires chez nous?". Bizarrement, aujourd'hui, on trouve le moyen d'héberger tout le monde mais avant la crise migratoire, impossible de trouver un endroit pour nos sans-abris, c'est quand même étrange. Alors que eux aussi, ils ont tout perdu, ils sont dans la détresse et la misère. Moi, pas comprendre. Comme quoi, quand on veut, on peut. Faut juste avoir la volonté politique.


Une vraie politique d’intégration et d’assimilation



Les frontières ne sont qu’un point dans ce grand tout. Accueillir des gens, du moment qu’on ait les moyens et les infrastructures qui suivent (crèche, école,...), je n’ai rien contre. Encore faut-il qu’ils s’intègrent au peuple français. Qu’est-ce que cela veut dire? Déjà, une maîtrise basique de la langue. Je ne demande pas qu’il parle français directement à leur arrivé. Toutefois, au bout de deux ans, on pourrait vérifier qu’ils puissent tenir une conversation en français. Par la même, on pourra vérifier si au moins une personne dans le foyer, non en étude, a un travail ou en a eu un et en cherche de nouveau ou s’il est en recherche active. Car pour le coup, immigré ou non, je n’aime pas les gens qui vivent en parasite. Le chômage existe et est une bien triste réalité. Cela peut arriver à tout le monde. Après, quand la France t’accepte en son sein, il est normal, si tu n’es ni en étude ni en âge de la retraite, que tu contribues au maillage économique. Donc faudrait une phase en deux temps avec un visa temporaire de deux ans puis ensuite, on peut leur donner un visa plus long ou s’ils le souhaitent, entamer une procédure de naturalisation.


En outre, parlons aussi de l’outrage national. Car on a l’outrage des symboles (marseillaise, drapeau…), contre une personne dépositaire de l’autorité public (élu, agent public,...), par contre, tu peux insulter le pays, ça va. Dire “Nique la France, pays de merde” ou “Pays de kouffar”, ça passe, on peut même le mettre dans des chansons. Comment faire une cohésion nationale avec des gens qui insultent le pays? On peut le critiquer de manière constructive. Nonobstant, l’insulte reste une insulte et ne devrait pas rester impuni. Quand tu es au sein d’un pays, d’une nation, avec une histoire, elle t’a accueilli lorsque tu en avais besoin et là, tu lui plantes un couteau dans le dos et on ne devrait rien dire. On ne pourra pas cohabiter et faire ce “magnifique” vivre-ensemble tant que tu as des gens qui attisent la haine contre la nation. Et je parle des gamins dans la rue jusqu’aux personnalités religieuses et politiques. C’est inacceptable. Si on met des amendes à chaque insulte sur la France sur les réseaux, l’espace publique et lieu privé à vocation d’accueillir du monde, j’ai bon espoir sur les recettes de la France. Pourtant, non. On tolère, on préfère ne rien dire et courber l'échine.


Un point crucial, l’Éducation Nationale



Point d’orgue de l’intégration/assimilation, l’Éducation Nationale est bien mal au point. Je pourrais faire un pamphlet entier dessus mais je résumerai par absence de discipline et trop de nivellement par le bas. On n’apprend plus à nos enfants à avoir un esprit critique et à prendre du recul sur les choses. Tout comme la politique de l’enfant roi est nocive. “Ho mais c’est dur pour eux de travailler 4 jours et demi”...Euh...On l’a fait, nos parents aussi, ils en seront tout aussi bien capable. “Non mais les devoirs, c’est fatiguant, quand il sort de l’école, ça doit être terminer”...ho pauvre bichon, il ne faut surtout pas qu’ils consolident ses connaissances et les mettent en pratique. Ou encore la perle de notre Najat Vallaud-Belkacem, “l’élève doit avoir son mot à dire sur son redoublement”... Non, non, et non. Si des professeurs estiment qu’ils n’ont pas le niveau, ils n’ont pas le niveau. Ils n’ont pas à avoir voix au chapitre. Aujourd’hui, il y a beaucoup trop d’enfants au collège qui ne savent pas parler français soit qui ont d’énormes déficiences en calcul. Mais non, on ne va pas leur permettre de rattraper leur retard, non, ça pourrait être mal pris et créer un sentiment d’échec. Non, vaut mieux qu’ils accumulent. Comme ça, on n’est sûr qu’aux examens nationaux, ils se plantent bien.


Redonnons de la poigne aux enseignants. On ne peut faire cours avec des élèves trop perturbants. Mais que faire quand on ne peut les virer? Quand tu convoques les parents pour discuter du comportement de leur enfant et que ces derniers ne viennent pas car ils n’en ont rien à faire? Un seul mot, discipline. Et ce, dès le plus jeunes âges. Un enfant bien éduqué ne sera pas un fauteur de trouble et sera un bon citoyen, une personne avec qui on pourra vivre avec. Je ne parle pas du savoir ici, hein. Je me moque de son niveau de science ou de littérature. Mais qu’on lui inculque les règles de vie en société et à vivre selon des règles établies. Les cours de morales pour moi sont une très bonne idée. Tout comme je suis pour les exposées qui poussent les élèves à faire leurs propres recherches.


Parlons également du contenu. J’attendais beaucoup des cours de philosophie et finalement, j’ai été très déçu. On étudiait la pensée d’autrui et on se contentait de la réciter bêtement. Cela n’a aucune valeur ajoutée. Moi, je voulais qu’on pose un thème et qu’on échange, qu’on discute. Il est important de connaître ce que disent les grands penseurs mais j’ai mes propres avis, réflexions. Je n’ai pas besoin de lire que Descartes démontre l’existence de Dieu via un triangle pour avoir ma propre opinion dessus. Et par maïeutique, guidé par le professeur, on aurait pu avoir de grands débats sur des sujets passionnants et approfondir ainsi notre pensée. Moi je veux ça et plus tôt également. Pour l’Histoire, j’aime bien le roman national, ça permet d’avoir une base commune. Notre pays a un héritage et un patrimoine, il est bon de le connaître. La France, ce n’est pas juste ce qu’elle est actuellement, tout comme elle n’est pas interchangeable avec d’autres pays. Elle a une Histoire qui lui est propre et faut la transmettre. Est-ce partial? Oui, mais l’éducation l’est également. On le voit d’autant plus que les politiques l’utilisent à des fins de propagandes. L’Histoire est écrit par les vainqueurs. Je veux que notre Histoire subsiste. Alors je n’ai rien contre aller voir d’autres cultures comme la Chine et autre. Mais pas au détriment de pans importants de notre culture commune comme le siècle des Lumières ou encore l’Empereur Napoléon 1er. On a une belle Histoire, il faut en être fier et ne pas se priver de la faire perdurer via son enseignement. Et encore une fois, c’est un socle commun. Tu es en France, voilà ce qu’a fait ton pays.


C’est durant cette phase qu’on forme les Hommes de demain. Esto Vir comme dirait l’établissement scolaire Saint Thomas D’Aquin Veritas. C’est dès maintenant qu’il faut créer un attachement à son pays, apprendre à vivre en société et adopter un esprit critique.


Briser ce sentiment d’impunité



Pour moi, ce point n’est pas si isolé de la perte d’autorité des professeurs d’école. Aujourd’hui, il y a eu trop de tolérance, on a trop laissé proliférer le communautarisme et le dicktat des minorités. “Tu dis ça car je suis arabe/noir/juif/homo/ce que vous voulez”, faut arrêter cette victimisation mortifère. Quand on reproche quelque chose à ces personnes, ça nous sort le même couplet et tu as des associations qui font leur beurre là dessus en faisant des procès à la moindre occasion. On ne peut plus rien dire! J’imagine que pour ce texte, on va me traiter de facho, de xénophobe, d’extrémiste, etc. Je suis une personne qui dit ce qu’elle pense, voilà tous. Ainsi, certaines personnes se croient intouchables. Nos forces de l’ordre sont épuisées et n’osent même plus rentrer dans certains quartiers. Je ne comprends pas ces gens qui caillassent des pompiers venus sauver des gens. Il faut renforcer notre politique judiciaire. Car les forces de l’ordre connaissent les fautifs et parfois, ils les capturent après de laborieux efforts. Oui mais voilà qu’ils écopent de simples amendes et sont remis en libertés. On contrôle une femme avec un voile, ça se transforme en rixe. On contrôle un jeune, le père sort le couteau. La récente attaque à Saint Etienne de Rouvray, le mec est allé en Syrie, il s’est fait arrêter à son retour, on l’a libéré avec un bracelet électronique. Ha bah bravo. “Oui mais Yann, on n’a plus de place en prison”, ha bah c’est sûr que si on avait mis autant d’ardeur à créer des prisons que des logements sociaux, peut-être que ça ne serait pas le cas.

18 Jun

2016

Écrit Par  Yann Bidon

Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ?

Comme il est coutume, ce mois de juin a vu se dérouler la traditionnelle épreuve de philosophie qui inaugure le baccalauréat. Cette année, les sujets sont plutôt intéressants et je vais tâcher d’apporter ma petite contribution à ces réflexions. Toutefois, je vais par là exprimer ma pensée qui m’est propre et non pas citer de grands auteurs. En ce sens, il ne respecte pas le formalisme d’une dissertation de Bac mais je trouve que c’est sans valeur de réciter bêtement la pensée d’autrui et qu’il vaut mieux mettre en exergue la capacité de mener une réflexion personnelle sur une interrogation philosophique.


Le sujet qui a attiré mon attention cette année est “Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ?”. C’est une question relativement intéressante car, avec notre personnalité, nos convictions et notre histoire font parties intégrantes de notre être mais ces parties seraient-elles vraiment indépendantes et propres ou reposeraient-elles tout simplement sur tous ce qu’on a vécu jusqu’à lors, ce qu’on appelle notre expérience. Je pencherais plutôt sur la théorie empirique à titre personnel.


Tout d’abord, intéressons-nous aux convictions morales. Les convictions sont des prises de position sur une situation donnée. C’est ce qui nous permet de nous structurer et nous positionner en tant qu’être et nous permet de construire notre unicité. Si j’ai la conviction que l’école est beaucoup plus laxiste que par le passé et que cela joue ainsi sur l’avenir de notre nation car en nivelant par le bas, on a une baisse de connaissances des jeunes diplômés. C’est une position, certains en ont une autre. Et les deux peuvent s’affronter car chacun a ses arguments. C’est d’ailleurs en cela que les convictions se distinguent de la croyance. Cette dernière n’a pas preuves à proprement parlé là où la conviction est plus un cheminement de pensées et de notre sensibilité. La morale de son côté est l’ensemble des us et coutumes d’un groupe. C’est les moeurs, l’éthique, c’est ce qui définit ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas, de ce qui est juste, de ce qui ne l’est pas. Faire travailler des enfants est totalement inacceptable moralement dans notre culture occidentale alors que dans d’autres cultures et pays, c’est considéré comme normal. Tuer volontairement quelqu’un est considéré comme un meurtre et est intolérable dans bon nombre de sociétés, pourtant certaines croyances poussent aux meurtres, d’autres aux sacrifices. Ainsi, par définition, la morale est relative à un groupe, une société. On peut considérer notre morale comme LA morale, celles qui seraient supérieures aux autres et considérer les autres comme rétrogrades. On aime considérer que ce qui est nôtre est le meilleur. Mais foncièrement ce n’est qu’une structure d’une société. Et à l’instar de la société, la morale bouge et évolue également, ce qui prouve qu’il n’existe pas de morale absolue et universelle.


Par conséquent, les convictions morales seraient des prises de positions sur des valeurs d’une société. En cas de disputes, vous parait-il normal de vous battre avec la personne en face? Sûrement que non. Pourtant à une époque, lorsqu’on portait atteinte à l’honneur d’une personne, il était normal de la défier en duel. Depuis la moralité a bougé comme on peut le voir mais peut-on objectivement dire qu’elle a évolué? Sans même partir dans le passé, aujourd’hui, dans certains pays, on coupe la main des voleurs, est-ce excessif ou dissuasif? D’aucun vont dire que c’est inhumain et qu’on ne vaut pas mieux que le voleur, d’autres, au contraire, trouveront que ça lui servira de leçon et cela montrera l’exemple à qui veut faire de même et l’en dissuadera. Au final, ce n’est qu’un curseur que l’on positionne entre ce qui est acceptable et détestable mais est entièrement relative à nous.


La grande question est: comment fait-on, nous, pour positionner ce curseur? Sur quoi se base-t-on? Quels en sont les critères? L’humain vit en société. Il est donc confronté à la moralité du groupe qu’on lui transmet via l’apprentissage (notamment des parents et des écoles) et l’environnement (relations, opportunités, cadre de vie…). Cette expérience, notre passé nous forge. Soit on accepte le mouvement et le rejoint, soit on s’y oppose ou se rebelle mais c’est uniquement via cette confrontation qu’on peut se décider. De facto, c’est par celle-ci que découle notre conviction.


Nonobstant, est-ce vraiment tout? On vient de montrer que l’expérience rentre en compte dans nos convictions morales et ce de manière indubitable. Mais est-ce uniquement ce qui rentre en compte? Car si tel était le cas, si une autre personne aurait vécu les mêmes choses, le même passé, aurait-elle pris la même décision et le même chemin? En un sens, cela signifierait que notre vie est déterminé par notre expérience. Quel fatalisme cela serait, ne trouvez-vous pas? Force est de constater qu’une personne ne réagit pas forcément de la même manière. Par exemple, lorsque l’on blesse une personne, celle-ci peut être en colère ou bien triste ou encore indifférente ou une mélange de cela et dans des proportions différentes. Ainsi, face à la moralité qu’on nous enseigne, on va soit l’accepter soit la rejeter. Ces variations seraient-elles dues qu’à notre expérience? En partie, oui mais on a tous intrinsèquement une certaine sensibilité et une certaine tolérance. Ceci est relié à notre personnalité. Les gens plutôt fougueux se laisseront plus facilement aller vers la colère là où des gens plus posés seront plus tristes. Ce tempérament ne vient pas juste de l’expérience tant les bébés montrent dès leur plus jeune âge des comportements différents. Certains vont gigoter ou ramper de partout et seront très énergique là où d’autres sont plus comme Droopy. Pourtant leur expérience est infime. Cela ne peut s’expliquer que par le fait que la personnalité ne dépend pas de l’expérience, de son vécu passé. Elle nous serait donc innée. De là, à savoir si elle viendrait d’une “chose” transcendant notre enveloppe charnelle (l’âme ou l’esprit) ou une configuration initiale hormonale ou un agencement cérébrale particulier, c’est un tout autre débat que celui qui nous intéresse aujourd’hui. Car ce n’est pas l’origine de cette différence qui nous intéresse mais l'existence même de cette différence qui nous interpelle et qui laisse entendre que bien que grandement et de loin majoritairement contrôlé par notre passé, nos convictions morales ne seraient pas juste la résultante de notre expérience consciente ou inconsciente mais aussi d’une situation initiale qui met en nous un tempérament qui bien que pouvant varier selon notre vécu reste une caractéristique innée de l’être.


En résumé, notre personnalité influe sur nos convictions morales car à expérience égale, selon notre sensibilité, nous n’agirons pas de la même façon. Toutefois, l’expérience pèse énormément sur la constitution de nos convictions ainsi que sur la perte de ces dernières. Pour autant, on ne peut pas la qualifier de seul et unique constituante. On ne peut donc pas non plus parler d’elle comme seule fondation de nos convictions.

23 Apr

2016

Écrit Par  Yann Bidon

1-1+1-1+1-1+... = 1/2

VSauce a sorti récemment une vidéo que je vois relativement circuler sur l’infini et le fait qu’on puisse compter au-delà de celui-ci. Beaucoup de gens ont du mal à assigner le concept de l’infinité et c’est tout à fait normal. En effet, l’infini distord de nombreuses règles qui amène parfois à des résultats… surprenants. Je me suis dit que j’allais aborder l’un d’eux dans cette rubrique math et il y a des chances pour que j’en fasse également une deuxième qui va s’appuyer sur la présentation d’aujourd’hui.

Avez-vous entendu parler du mathématicien italien Luigi Guido Grandi ? Si oui, c’est surement grâce à sa fameuse série éponyme. Nous sommes en 1703 et Grandi fait une grande analyse de la suite [math]S = \sum_{n=0}^{\infty}(-1)^n[/math] . Houlà, vous paniquez, plein de symboles mathématiques, ça a l’air compliqué. Bah en réalité, cela en a juste l’air. En fait, c’est l’addition 1,-1,1,-1,1,-1 infiniment. C’est juste une alternance de 1 et -1 qu’on additionne. Qu’est-ce que cette série a de spécial ?

Posez-vous la question, qu'est-ce que nous donne [math]1-1+1-1+1-1+1-1+…[/math] ? Certains vont dire « bah 0 car tout s’annule ». Effectivement, si on fait [math](1-1)+(1-1)+(1-1)+…[/math], on ne fait qu’ajouter des 0 donc ça parait logique que cela donne zéro, donc S = 0. Mais quid si je réécrivais la somme comme cela [math]1+(-1+1)+(-1+1)+(-1+1)…[/math] ? Ici, j’aurai 1 et que des éléments qui s’annulent…donc S faudrait 1 ? Mais il me semblait qu’on avait dit que S vaut 0. D’aucuns diront que ça dépend comment l’addition s’arrête. Selon si c’est un -1 ou un 1 alors le résultat sera 0 ou 1 mais, c’est tout le principe de l’infini, cela ne s’arrête pas. On ne peut donc pas déterminer. Il y a donc eux plusieurs écoles, celles du 0 et celles du 1 et les mathématiciens se sont disputés un long moment dessus. Et que diriez-vous si je vous disais qu’il y a même une troisième possibilité pour S ? Elle a été très souvent écartée de par le passé et pourtant, elle existe. Regardez :

[math]S = 1-1+1-1+1-1+…\\
\Rightarrow 1-S = 1- (1-1+1-1+1-1+…)\\
\Rightarrow 1 – S = 1-1+1-1+1-1+…. \\
\Rightarrow 1- S = S\\
\Rightarrow 2S = 1\\
\Rightarrow S = \frac{1}{2}[/math]

Cette somme de 1 et de -1 donnerait une fraction ? Fadaise et billevesée. Et pourtant… avec nos outils mathématiques modernes, on trouve même que c’est le résultat le plus probant. Cette série diverge. En effet, si on regarde les résultats des sommes partielles, on a 1,0,1,0,1,0… Donc selon l’étape où l’on est, on a comme résultat soit 1 soit 0. Il n’y a donc pas de limite, on ne converge pas vers une valeur, dans le sens, on ne se rapproche/tend pas vers une valeur. Cela ne veut pas pour autant dire que mathématiquement, cette somme n’a pas de valeur.

Dans le domaine de la sommation infinie, on a un outil bien pratique nommé la sommation de Cesàro. Rien à voir avec Jules César, mais avec Ernesto Cesàro, mathématicien de son état. Celui propose que plutôt que d’étudier les sommes partielles, on devrait travailler sur la convergence des moyennes des sommes partielles.

Donc, on a tout d’abord, 1. Ensuite, on a [math]\frac{(1+0)}{2} = \frac{1}{2}[/math]. Puis [math]\frac{(1+0+1)}{3} = \frac{2}{3}[/math]. Puis [math]\frac{(1+0+1+0)}{4} = \frac{1}{2}[/math]. Puis [math]\frac{(1+0+1+0+1)}{5} = \frac{3}{5}[/math] et ainsi que suite. Que peut-on dire de cette série ? Eh bien, contrairement à la précédente, celle-ci converge. On note que pour tout n paire, on a comme résultat [math]\frac{1}{2}[/math] et pour tout n impaire, on a une fraction du type [math]\frac{1}{2} + \frac{1}{2n}[/math]. Or, quand on tend vers l’infini [math]\frac{1}{2n}[/math] va devenir de plus en plus infime et tend donc à se rapprocher de [math]\frac{1}{2}[/math]. On peut procéder avec les autres méthodes de sommations infinis comme celle d’Abel ou de Borel, on tombe toujours sur [math]\frac{1}{2}[/math]. Et contre tout attente, cela se justifie très bien comme le tout premier calcul que je vous ai montré qui est la démonstration la plus simple.

26 Mar

2016

Écrit Par  Yann Bidon

La situation de nos armées

Le 23 mars 2016, j’organisais une conférence avec le général Desportes et le général Pinard-Legry sur le situation de nos armées. Je peux me féliciter d’avoir fait salle comble et d’avoir rempli l'amphithéâtre de science po. Mais plus que de la prétention, cela me réchauffe surtout le coeur de voir que les français sont encore attachés à leurs armées. Ces dernières années, l’État ne cesse de faire des économies sur ses fonctions régaliennes tel que la justice, la sécurité, l’éducation. Il va de soi que les armées ne sont pas épargnées par ces coupes franches. À chaque livre blanc, document qui régit le budget de la défense, on assiste à des coups de rabots sur les finances. Et il est d’autant plus facile de taper sur celle qu’on surnomme la grande muette, qu’elle ne se rebelle pas et applique de manière très disciplinée son devoir de réserve. Lorsqu’on s’occupe des enseignants, d’avocats, on les voit manifester et crier leur désapprobation, ce n’est pas le cas de l’armée. Alors que nos valeurs humanistes tendent à dire qu’on doit au contraire accompagner et aider les plus faibles, tels les muets, voilà qu’on laisse les armées à son sort. Il est normalement des hauts dirigeants militaires et des politiques de faire remonter ce que la grande muette ne dit pas publique, mais ces voix ne portent plus. Puisque la hiérarchie militaire n’est plus écouté et entendu, c’est alors à nous citoyens de nous élever pour la défendre. C’est pour cela que j’ai intégré l’ASAF, l’association de soutien à l’armée française. Son rôle n’est pas comme d’autres associations de perdurer le devoir de mémoire, l’ASAF est au contraire ancré dans le présent et tourné vers l’avenir. Elle entend peser dans l’opinion public pour y défendre l’intérêt militaire en sensibilisant la population et en alertant les politiques et leur faire prendre leur responsabilité envers la situation de nos armées.

Une illusion de sécurité et de paix



Car ne nous leurrons pas, bien que j’aimerai vraiment une paix mondiale, l’Histoire montre bien que les guerres et conflits armés sont endémiques à notre existence. Dès qu’on conquit et dompte un territoire, la guerre s’y immisce. On avait la terre, on a fait l’armée de terre. On a finalement naviguer sur les mers, voilà qu’on crée la marine. Avec l’invention de l’avion vient l’armée de l’air. Demain, peut-être l’espace et aujourd’hui déjà le cyber-espace. . Dès qu’il y a un espace à conquérir, les hommes se battent pour y imposer leurs modèles, leurs us et coutumes, leurs valeurs, etc. Et plus macroscopique, au sein même d’un territoire, différentes nations, ethnies, religions s’affrontent et ce, de tout temps et en tout lieu. Bien que depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, on n’a plus été touché sur notre territoire par des guerres, de nombreux conflits ont éclaté partout dans le monde. Ils ne nous affectent pas tous forcément mais il faut garder cela en tête car à tout moment l’ennemie peut venir frapper à nos portes. Je ne souhaite pas tenir un discours alarmiste comme le font certain. Je tiens juste à souligner la nécessité impérieuse d’avoir la capacité de nous défendre et cela passe par nos armées.

Nonobstant, on ne cesse de la réduire sous des prétextes fallacieux. Il y a des causes, je ne dis pas que nos dirigeants font ça par plaisir mais regardons un peu les excuses qu’on nous donne. Tout d’abord, la protection américaine. Depuis que le soldat Ryan est venu nous “sauver” lors de la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis ont réussi à prendre le leadership mondial. Renforcé depuis sa réussite lors de la guerre froide avec la chute du modèle soviétique, les États-Unis interviennent dans toutes affaires internationales et diligentent la plupart des conflits mondiaux. On peut leur en tenir rigueur ou les saluer, je n’ai pas à m’exprimer là-dessus. Le fait est qu’on a créé une alliance avec eux, qu’on appelle l’OTAN ou organisation du traité de l'atlantique nord. Nous voyant protégé par un allié avec une artillerie considérable, on s’interroge légitimement sur l’intérêt de notre propre armée. Mais là encore, ne nous fourvoyons pas et je vais me permettre une référence à Game of thrones. Tywin Lannister prenait une grande partie des décisions et je ne sais plus qui l’interroge sur ce que va en dire le roi. Tywin répondit simplement que celui qui dirige n’est pas celui qui porte la couronne mais celui qui tient la plus grosse armée. C’est une triste réalité. L’armée est une garante indispensable de la souveraineté nationale. Des pays vivent très bien sans armée. Mais du coup, ces pays dépendent d’autrui pour la défense en cas d’assaut et qu’on se le dise, cela pèse dans les relations internationales. Donc là se pose la vision que l’on a pour la France. Pour moi, la France est un grand pays et un pays qui doit peser dans le monde et pour ce faire, elle ne doit pas être à la solde d’autrui. Si demain, les américains se retournent contre nous pour x ou y raisons, nous serons bien heureux d’avoir une armée pour nous défendre. Évidemment, il faut être lucide, si on part en conflit armé contre les américains, on se fera laminer car notre armée n’est pas à sa hauteur. Cependant, ça donne du poids lors des négociations et dans la diplomatie en générale. De même, on doit pouvoir être capable d’agir sans forcément l’aval des américains, d’autant que depuis la guerre d’Iraq et d’Afghanistan, les étasuniens se sont relativement calmés niveau belligérance. Quand on est parti au Mali (et ne vous inquiétez pas, je reparlerai de cette opération extérieure), on la fait sans les américains et ni même les européens qui ont juste apporté un soutien logistique. C’est important évidemment mais c’était nous qui étions au front et ça, ça change beaucoup de choses. Donc, je ne dis en aucun qu’il faut se séparer des États-Unis, surtout pas. Cela serait une erreur stratégique majeure. C’est un allié précieux. Mais la “protection” américaine ne doit en rien servir comme argument pour la réduction de moyens et d’effectifs de nos armées. Notre alliance via l’OTAN ne doit pas nous rend atone pour autant.

Autre prétexte, l’armement nucléaire. Perçu comme la panacée depuis la démonstration de force des américains sur Hiroshima et Nagasaki, l’atomique et désormais le nucléaire est l’arme ultime de la dissuasion. Qui oserait nous attaquer alors que l’on est capable de faire autant de dégât? Cela a d’ailleurs éviter un gros conflit entre l’URSS et les USA, en se contentant d’une guerre dit froide, même si, disons le, beaucoup de vies ont été brisées par cette guerre “froide”. Si ça a pu ainsi éviter un conflit armée frontal, c’est forcément génial. Et en effet, la dissuasion est importante. Toutefois, c’est ignorer le polymorphisme de la guerre que de se croire en sécurité pour autant. La guerre évolue sans cesse et quand on découvre de nouvelles défenses, de nouveaux types d’attaques apparaissent sans cesse et inversement. Je vais prendre l’exemple des avions. On a inventé les avions, on était alors capable de passer outre les murs et les barrières et d’attaquer ainsi les ennemies depuis le ciel. On a alors inventé les missile antiaérien (surface-air) qui visent à détruire les avions. On a alors équipé nos avions de missiles spéciaux dédiés à la destruction des canons antiaérien. Ce que je veux démontrer, c’est que dès qu’il y a un problème, la guerre évolue, prend un nouveau visage pour contourner nos défenses. Aujourd’hui, la menace nucléaire marche très bien lors de conflits étatiques, avec un territoire et un ennemi clairement défini. Du coup, on a moins de guerres interpays, même si, comme je l’ai rappelé, il y en aura toujours. Mais le nouveau fléau est le terrorisme et l’implication de différents pays dans le terrorisme. Puisque que les pays ne veulent plus (aussi dû à la pression populaire) aller en guerre, ils financent des groupuscules ou les arment pour se soulever contre les ennemis du pays. J’ai déjà parlé de l'opération Afghanistan où les États-Unis ont financé un groupe dirigé par un certain Ben Laden pour déstabiliser l’Afghanistan. La guerre est devenue indirecte, avec un ennemie caché au sein même de la population innocente, sans territoire clairement défini. Face à ce nouveau type de menaces, nos missiles nucléaires sont bien démunis. Mais cela n’a rien d’étonnant. On trouve toujours moyen de contourner une protection, la protection parfaite est illusoire. Ainsi, obtenir la paix par la seule présence d’arme nucléaire est utopique. Et pour tant, là encore, cela servit de prétexte pour réduire le nombre de personnes dans notre armée. Et ce fut une grosse erreur car désormais, pour débusquer les terroristes, faut une présence au sol et pour ça, bah faut des soldats, des espions mais aussi des ingénieurs, des mécaniciens, des démineurs, des personnes pour tenir le camp, etc. Bref, ça demande des Hommes. Donc ce n’est absolument pas une excuse pour réduire nos effectifs.

Enfin, autre point, l’Europe de la Défense. Les différents états européens se sont réunis dans une structure commune qu’est l’Union Européenne pour avoir une cohésion et cohérence entre les différents pays du continent. On a ainsi mené de nombreuses politiques communes. Et certains souhaitent que parmi les domaines communs se trouvent l’armée. Une armée européenne serait une armée beaucoup plus conséquente et surtout, cela permettrait de mutualiser le coût de celle-ci. Après tout, quand la France va au Mali pour éviter l’expansion de l’Islam radical pour éviter des perturbations en Nord Afrique, elle le fait pour son intérêt, car on a des bases là-bas, mais aussi dans l’intérêt d’autres pays européens. Ainsi pourquoi serait-elle la seule a en payé le coût? C’est une question tout à fait légitime (et je n’ai pas oublié, je reviendrai sur l’opération Serval). Alors sincèrement, l’Europe de la Défense, cela serait juste génial et les armées françaises y oeuvrent. Il y a beaucoup plus de cohésion militaire que dans d’autres politiques communes, il ne faut pas croire. Mais là où le bât blesse, c’est niveau politique et souveraineté. Aujourd’hui, l’Union Européen est un mastodonte. La logique expansionniste fait que l’on a désormais 28 pays au sein de celle-ci. Or, c’est 28 opinions et intérêts divers qu’il faut concilier pour faire bouger les choses. Et c’est parfois, compliqué. Reprenons le Mali, l’Afrique est important pour les anciens pays colonisateurs tel que l’Angleterre, la France mais aussi pour les pays frontaliers méditerranéens comme l’Italie, l’Espagne. La stabilité africaine est pour ceux-ci important. Mais pour les pays de l’Europe de l’Est comme la Pologne, l’Estonie ou la Hongrie, la menace vient plutôt de l’Est et donc de la Russie. On a des intérêts et des histoires très convergeantes et donc certains pays, comme la France, veulent pouvoir agir sans nécessité l’aval de tout le monde et être ainsi capable de défendre seul ses intérêts, ce qui lui assure son indépendance. Et beaucoup de pays pensent comme ça, notamment en Europe de l’Ouest. Il serait intéressant de commencer petit mais bien qu’un idéal, l’Europe de la Défense n’est pas prête d’être construite.

Toutes ses raisons ont poussé nos dirigeants à réduire l’armée d’autant que la pression économique s’intensifiait sur l’État. Néanmoins, j’ai tenté de démontrer, sans trop m’étaler car sinon cela prendrait des heures, que c’est des excuses fallacieuses et qu’au contraire, in fine, on a surtout besoin de notre armée. Bon, je me suis étendu sur les raisons de sa réduction et je voulais désormais m’atteler à ses problèmes intrinsèques et structurelles mais je me rend compte que l’article fait déjà 3 pages Word. Du coup, je vais peut-être faire cela dans un autre article et m’arrêter là pour celui-ci.

31 Jul

2016

Écrit Par  Yann Bidon

S'il y a voyage dans le temps, alors on est en multiverse

J’adore les histoires sur le temps. Que cela soit dans les livres, les jeux vidéos, chaque scénario touchant au voyage temporel s’amuse à jouer avec nos esprits et notamment avec les paradoxes qu’il engendre. Mais est-ce vraiment des paradoxes? Telle est la question. Pour beaucoup, ce n’est pas le cas si on se positionne dans la théorie du multiverse. Qu’est-ce que le multiverse? C’est l’idée que la dimension temporelle ne soit pas unidimensionnelle. Pour dire les choses plus simplement, la trame du temps n’est pas une ligne mais plutôt un arbre, un arbre infini où chaque branche représenterait une variation de la réalité. Ainsi, il existerait des dimensions où je n’écrirai pas cet article, soit parce que je ne serai pas né, soit car le temps ne m’intéresserait plus, soit car j’aurai d’autres choses à faire, soit parce que je l’aurais déjà fait dans le passé et n’aurais plus à la faire maintenant ou encore bien d’autres raisons. Bien sûr, tout cela n’est à ce jour qu’une théorie, pour la pure et simple raison, qu’on n’a pas pu encore passé d’une dimension à l’autre, tout comme on a pu voyager dans notre propre dimension selon l’axe temporel. Tout ceci est donc purement conceptuel et n’est donc qu’une vision abstraite du temps et de l’espace pour l’Homme.


Nonobstant, si on accepte qu’il y a des voyages temporelles (ce qui est déjà un gros “si”), alors je prêche pour dire qu’on est en multiverse car cela résout tous les paradoxes. Prenons le paradoxe du grand-père. Un homme remonte dans le temps pour tuer son grand-père avant la naissance de son père ou de sa mère. Son grand-père ne va pas avoir d’enfants donc nous, nous ne naîtrons pas non plus, en l’absence d’un de nos parents. Si nous ne naissons pas, comment diable avons-nous tuer notre grand-père? Ce n’est pas possible, donc notre grand-père vit. Donc on n’est né. Donc on va tuer notre grand-père. En l’occurrence, cela ne peut être une boucle car mon grand-père ne peut-être mort et vivant à la fois sur une même trame temporelle. Ce n’est pas un problème comme le chat de Schrödinger où c’est l’observation qui statue l’état du chat. Car imaginons qu’on ait qu’une trame temporelle et qu’on fait le paradoxe du grand-père, moi, personne extérieure, si je vais chez le grand-père en question, comment le vois-je? Mort ou vivant? Ici, la simple observation ne suffit pas. car il n’y a qu’une seule façon de le voir et on a pourtant deux états superposés. En réalité, ce qui se passe est qu’on a brisé une des lois fondamentales de la physique, le principe de causalité. Une cause précède forcément l’effet. L’effet ne peut précéder la cause. Qu’est-ce que ça veut dire? Est-ce une précédence temporelle? On a choisit le terme précédence car nous sommes jusqu’à preuve du contraire sur une ligne temporelle fixe. Dans le cas des voyages temporelles, c’est plus ambiguë. Cela signifie plus précisément que l’effet ne peut en aucun cas altérer la cause dont il résulte.


Positionnons-nous sur le multiverse. On a donc un univers alternatif qui se crée à chaque variation, à chaque altération de l’Histoire. On ne serait plus sur une ligne continue comme précédemment mais sur un immense arbre. Lorsque je remonte le temps, je ne remonte pas réellement sur mon passé. Je vais sur une autre branche car ma présence même en cette période (celle de mon grand-père) est une différence, une altération de ce qui s’est passé “originellement” (comprendre, ce qui s’est passé sur la branche dont je viens qui n’est pas nécessairement l’origine). Tout est comme à l’époque, l’univers est presque une copie au détail près que cette fois, je me suis “téléporté” à cette époque. De là, si je tue mon grand-père, ce que je vais changé est le “futur” de cette branche et non la mienne. Sa mort va avoir d’énormes conséquences assurément mais celles-ci n’affecteront en aucun cas ma branche. Elles impacteront la branche où j’ai voyagé, l’univers alternatif. En cela, je ne brise aucunement le principe de causalité. Car les conséquences n’affectent pas ma cause. Ma cause est là et existe bien avant les conséquences dans mon référentiel. Il y aura tout simplement deux univers, l’un où mon grand-père vit sa vie normalement et l’autre où je viens le tuer. Par un raisonnement similaire, cela résout aussi le paradoxe de Shakespeare. D’un côté, on aura l’univers où Shakespeare écrit Hamlet et l’autre où je lui ai apporté. Et tout ça avec juste deux branches (en gros, en 5 dimensions).



Cependant, on peut reporter le même problème que sur la trame unidimensionnelle. Imaginons que mon père voyage dans le temps pour voir son père et me voit ainsi le tuer. Horrifié, il revient alors dans sa trame à lui et décide de me tuer à la naissance car il ne supporte pas d’avoir enfanté un monstre. Du coup, si je meurs, je ne peux pas voyager dans l’autre dimension pour tuer mon grand-père. Donc la branche se développe avec mon grand-père en vie. De l’autre côté, si je ne tue pas mon grand-père, alors mon père n’aurait aucune raison de me tuer à la naissance. Donc il ne me tue pas. Donc je peux aller tuer mon grand-père. Ainsi l’univers tout entier est dans un double état “existe”/”n’existe pas”. Et je serai d’accord avec vous si je parlais de dual-universe (qui consiste a avoir deux branches d’univers alternatives) mais là, ce n’est pas le cas. Il on a juste doublé le nombre d’univers alternatifs. On a la dimension où je tue mon grand-père, celle où mon père me tue, celle où il ne me tue pas et celle où mon grand-père vit normalement. C’est 4 univers différents avec des liens intrinsèques entre eux mais 4 univers différents qui agencé de la sorte ne brise pas le principe de causalité.


Ainsi, la seule théorie qui tiendrait debout selon moi, si on était capable de faire des voyages dans le temps, est celle du multiverse. Et en l’occurrence, on ne voyagerait pas vraiment dans le temps mais d’un univers alternatif à l’autre (et à une époque différente de la nôtre). Bien sûr, tout cela est abstrait. Et surtout, il repose sur un grand prédicat qui est qu’on soit capable de voyager dans le temps ce qui est loin d’être fait et certaines études tendent à montrer que cela serait impossible.

EDITION : Suite à cet article, on m'a fait une très bonne remarque que je m'en vais répondre ci-dessus. La remarque était la suivante: "Après, tu fais une très grosse hypothèse dans ton mot, et dont tu ne parles pas. Tu fais l'hypothèse du libre arbitre sans contrainte. C'est-à-dire tu supposes que tes actions ne sont pas contraintes par la topologie particulière que tu donnes à l'espace-temps avec ton pont temporel. Une autre vision, plus simple à mon sens, serait que tout processus dans l'univers se doit de respecter l'existence du pont temporel, et donc ne peut pas créer de paradoxes parce que c'est mathématiquement impossible."

C'est une très bonne remarque et je le remercie de l'avoir partagé. Je pense qu'après, ici, c'est plus au niveau philosophique qu'il faut se pencher. Mon école de pensée (dont je ne prétends pas qu'elle soit meilleure) serait plutôt en faveur du "on a toujours le choix". Si je décide de changer d'action, je ne vois pas une action extérieure me contraindre à faire le choix "nécessaire", à mon corps défendant. Donc écartons ça. Si on part du principe du "Comme mon choix est conditionné par mon expérience (et je suis très en faveur de ça) alors mon opinion sera déterminé et on aurait qu'une illusion du choix. Les conditions initiales étant déterminées, on peut être certain du choix avant même qu'il soit fait", je dirai....possible. Toutefois, je bloquerai sur le paradoxe de Shakespeare.

Je le rappelle si ça ne parle pas forcément aux lecteurs. Je lis Hamlet de Shakespeare. Je remonte dans le temps et je donne le livre d'Hamlet à Shakespeare. Shakespeare copie alors bêtement le chef d'oeuvre et publie alors Hamlet que je lirai des années plus tard. Vient le paradoxe. Qui a écrit Hamlet? Cela n'est pas Shakespeare car il n'a fait que copier l'oeuvre qu'on lui a filé. Donc d'où vient la copie que je lui ai filé?

Si je suis ton raisonnement, je tiens bien compte de la boucle et ça marche très bien sauf si on regarde au départ l'existence même de cet boucle? Comment peut-on transmettre Hamlet si personne ne l'a jamais écrit. Il y a bien un auteur quelque part. Et pourtant, si je me cale sur ta théorie, la boucle aurait toujours existé et donc Shakespeare n'aurait jamais pu l'écrire. Donc d'où vient l'oeuvre?

C'est fascinant toutes ces questions sur le temps et l'espace.

08 Jul

2016

Écrit Par  Yann Bidon

Jeu : Retrouvez la version anglaise de ces chansons

Ce jeu est très simple et il va vous faire saigner les oreilles :D . Les années 60/70/80 sont un chef d'oeuvre des chansons anglaises francisés. À l'époque, l'anglais n'était pas aussi courant qu'aujourd'hui et surtout, on préférait parler français. Du coup, nos chanteurs hexagonaux n'ont pas hésiter à reprendre certains grand hits anglophone et à les adopter. En commentaire de ce statut, je vais mettre des vidéos de ces musiques et votre but sera de trouver la chanson anglaise en usant du reply. Je précise aussi que nos chanteurs ont aussi inspiré parfois, du coup, il y aura aussi des chansons français postérieures à la version anglaise.

Chariot - Petula Clark - 1962


<youtube>Cnwaps64uVo

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I will follow him - Sister Act



Déprime - Sylvie Vartan - 1983


<youtube>IdUfEYAnROY

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Sweet dreams - Eurythmics



Qui est ce grand corbeau noir? - Ringo - 1979


<youtube>_YMjHgykunA

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Video killed the radio star - Buggles



Mon nez, mon nez - Plastic Bertrand - 1983


<youtube>ShFx7aRs-lI

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Money, money, money - ABBA



Elle chantait ma vie en musique- Gilbert Montagné - 1973


<youtube>VmuIXgW2if8

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Killing Me Softly - Roberta Flack



Les filles nous on veut du fun - Helena Lemkovitch - 1984


<youtube>SDRYsisnfl4

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Girl just wanna have fun - Cyndi Lauper



Je vous aime ainsi - Jeanne Mas - 2001


<youtube>TnI8GJk4mu0

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All by myself - Céline Dion



Heureux tous les deux - Franck Alamo - 1967


<youtube>qtyfj_sCSso

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Happy together - The turtles



Le temps de fleurs - Dalida - 1968


<youtube>hWfuNlpKyY0

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Those were the days - Mary Hopkin



Fiche le camps, Jack - Richard Anthony - 1961


<youtube>Kavnb1eNGY0

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Hit the road Jack - Ray charles



La vie chante - René Simard - 1972


<youtube>mU4PCU-O5cg

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Life is life - Opus



Danse ta vie - Sylvie Vartan - 1983


<youtube>McPGyJDp67M

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What a feeling - Irène cara



La terre promise - Richard Anthony - 1994


<youtube>A2QRoeVjGm0

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California dreamin' - The mamas and the papa



Reste avec moi - Mireille Mathieu - 1998


<youtube>LO13DCqVh3o

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Unbreak my heart - Toni Braxton



Si demain" - Bonnie Tyler et Kareen Antonn - 2003


<youtube>ryjZjI-E024

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Total eclipse of the heart - Bonnie Tyler



L'homme en noir - Sylvie Vartan - 1964


<youtube>MOxtFcPcjmA

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Oh Pretty Woman - Roy Orbison



Baby love - Annie Philippe - 1965


<youtube>amdWCIZ1G8k

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Baby Love - The Supremes



Une poussière dans le cœur - Line Renaud - 1967


<youtube>SdHwRVvfdnI

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Can't take my eyes off you - Frankie Valli



Quel monde merveilleux - Roger Whittaker - 1968


<youtube>_wzRWBXRUoE

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What a wonderful world - Louis Armstrong



Goldfinger - John Williams


<youtube>hlqiiOUu8fo

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Le générique de Goldfinger



Et je m'en vais - Eva - 1978


<youtube>saIvwI7I46c

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It's an heartach - Bonnie Tyler



Toutes les mêmes - Sacha Distel - 1976


<youtube>D6a62yFlMlc

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Love is all - Roger Glover



Marylène - Martin Circus - 1975


<youtube>M8XQYhoiP3o

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Barbara Ann - Beach Boys



Aime - Noam - 1980


<youtube>zxzrFDkzhdI

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Remember my name - Irène Cara



Tu vis encore - Stephend - 1996


<youtube>yBNN27Fbsiw

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The show must go on - Queen



La méditerranéenne - Hervé Vilard - 1983 (ok, c'est italienne pour elle)


<youtube>ZxgZ5ts2rKw

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L'italiano - Toto Cutugno



Je survivrai - Regine - 1979


<youtube>EIL_5q6p12w

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I will survive - Gloria Gaynor



Marie douceur, Marie colère - Marie Laforêt - 1967


<youtube>3zuqX6gHriM

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Paint it black - Rolling stones



Les portes du pénitencier - Johnny Hallyday - 1964


<youtube>4NM5Gc0pa-M

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The house of the rising sun - The animals



Les Champs Élysées - Joe Dassin - 1969


<youtube>1JhYYUWOBBs

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Waterloo Road - Jason Crest



Ces bottes sont faites pour marcher - Eileen - 1966


<youtube>vxasvbNhNAM

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These Boots Are Made for Walkin - Nancy Sinatra



Bang bang - Sheila - 1966


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Bang bang - Cher puis Nancy Sinatra



La tête à l'envers - Gillian Hills - 1961


<youtube>FhIgXyUe0FA

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Jingle bell rock - Bobby Helms



Tir groupé sur Cloclo



1962 - Belle! belle! belle!


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Made to Love - Phil Everly



1963 - Si j'avais un marteau


<youtube>Y7nrcb3oGkc

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If I Had A Hammer - Trini Lopez



1974 - Le téléphone pleure


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Telephone Call - George and Tammy and Tina



1976 - Cette année là


<youtube>4rYJfBfeY0g

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December, 1963 - The Four Seasons



28 Apr

2016

Écrit Par  Yann Bidon

L'humain, cet être social

J’ai récemment posé un problème à mes contacts Facebook. Vous venez de passer un contrôle de Mathématiques. À la fin, une fois les copies rendues, le professeur, dans sa grande mansuétude, vous propose le deal suivant. Il va vous prendre un à un dans le couloir et vous poserez la question suivante: “Voulez-vous que je vous ajoute 2 points ou 6 points?”. Une fois votre réponse donnée, vous partez par l’autre bout du couloir pour partir dans la cour. Vous ne pouvez donc pas prévenir vos camarades de votre réponse. Tout comme, ces derniers ne peuvent l’entendre. Toutefois, il y a un bémol. Si plus de 10% des élèves ont demandés 6 points alors personne ne reçoit de points, sinon, vous recevez les points bonus que vous avez demander. L’ordre est aléatoire, vous passez en premier ou en dernier ou n’importe où entre. Cela n’a pas d’importance dans la mesure où vous êtes incapable de connaître en amont le choix des autres. De même, il n’y a pas de concertation en amont car le prof vous explique ces consignes qu’une fois que vous êtes seule dans le couloir avec lui. Votre tour arrive. Que faites-vous?


Vous pouvez faire le test autour de vous. La plupart des personnes vont vous dire 2. Pourquoi? Tout simplement car si tout le monde pense comme ça, tout le monde a deux et il n’y a pas de chances de ne rien avoir. Stratégiquement, c’est une mauvaise réponse. Les notes scolaires sont là pour établir une échelle de capacité mais c’est une donnée somme toute relative et permet surtout de vous positionner par rapport aux autres. Même si vous avez 9/20 si vous êtes le premier de la classe, malgré votre 9, vous serez toujours le meilleur. Si vous répondez deux, dans le meilleur des cas, tout le monde monte de 2 points. C’est une monté artificielle, elle ne change strictement rien à votre classement. Tout comme, si plus de 10% demandent 6, même en ayant choisit 2, vous n’augmenterez pas et le classement restera le même pour tout le monde. Inversement, si vous prenez 6, si plus de 10% ont pris 6, tout le monde reste pareil, cela revient au même que si vous aviez pris deux. Par contre, s’il y a moins ou exactement 10%, alors vous recevez 6 points. Tous monteront au minimum de 2 points. Donc quoi qu’il arrive, vous avez augmenté de 4 points par rapport au moins 90% des élèves. En réalité, c’est même le seul chemin qui vous augmente votre positionnement et donc qui apporte une réelle augmentation. Stratégiquement parlant, il vaut mieux dire 6, même si on sait que potentiellement les autres peuvent penser pareil et donc on ne bouge pas.


Pourtant, comme susmentionné, la plupart des gens vont dire 2. Pourquoi? Car ils savent que répondre 6 augmente le risque de dépasser 10% et donc de voir impacter tout le groupe. On préfère, inconsciemment s’accorder, même sans forcément se concerter, pour que le groupe monte. Cela sera plus lente que notre progression seul mais au moins toute le monde en bénéficie. En ce sens, instinctivement, on arrive à outrepasser notre égoïsme et donc notre propre intérêt pour un bien collectif. Mais pas universelle, faut que ce soit le bien d’un groupe. La notion de groupe est importante mais j’aborderai cette question plus en détail plus loin. L’important est qu’ici, au sein d’un même groupe, confronter à un même problème, on va tenter de coopérer. Peut-être direz-vous que mon mur Facebook n’est pas à prendre comme une généralité. Et vous avez à juste titre raison. Cependant cette énigme est en lien avec un problème célèbre et hautement étudié nommé “The prisoner’s dilemma”.


Vous et un complice venez de commettre un crime. La police vient de vous arrêter tous les deux mais n’a pas assez de preuves pour tout mettre sur votre deux. Il vous isole chacun d’un côté et vous propose le deal suivant. “Dénoncer votre partenaire, vous serez libre et il prendra 3 ans de prison. S’il vous vous taisez et qu’il vous accuse, ce sera lui qui sortira libre d’ici et vous qui croupissez en prison pendant 3 ans. Taisez-vous tous les deux et on aura quoi qu’il arrive de quoi vous inculper et vous mettre en prison 1 an chacun. Sachez toutefois que si vous vous accusez mutuellement, on saura que vous vous jouez de nous et cela se retournera contre vous. Vous serez tout deux emprisonnés pendant 2 ans chacun.” Que faites-vous? Le cas optimal est évidemment, tout le monde se tait. C’est le choix qui implique de passer le moins d’années en prison. C’est le choix. Mais stratégiquement, encore une fois, ce n’est pas la bonne solution. Si on se tait, de manière objective, on risque de se prendre 3 ans. Là, encore, raisonnons par disjonction des cas. Si je pense que mon partenaire va se taire, si je me tais, je prend un an de prison, mais si je parle, je suis libre. Inversement, si je pense que mon complice va me balancer, si je ne dis rien, je prend 3 ans alors que si je le balance également, je me retrouve avec seulement 2. Dans chacun des cas, on gagne davantage si on parle. Donc stratégiquement, il vaut mieux balancer...Pourtant, de nombreuses études l’ont montré, si des étudiants, des prisonniers, des citoyens lambda, la plupart des gens choisissent de coopérer et de mettre en jeu 3 ans de leur vie en espérant que l’autre fasse de même. Là encore, le complice et moi-même sommes dans le même groupe et confronté au même problème. Et contre notre propre intérêt, on va choisir ce qui est le mieux pour le groupe.


Comment peut-on expliquer un tel comportement? Simple, par la science. Anthropologiquement, l’humain a réussit à donner des espèces beaucoup plus fortes que lui grâce à ses relations humaines. Via cet aspect social, les êtres s’organisent pour chasser et résister aux attaques, ils échangent des connaissances, ce qui leur permet de savoir ce qu’il faut éviter, développe les techniques et les savoir-faire et au final, c’est cette entraide qui nous à si bien servit. Mais les animaux aussi ont des relations entre eux, les meutes de loups par exemple l’illustre bien. Qu’est-ce qui fait que l’humain est allé plus loin que des bandes éparses? Hé bien, l’évolution. Ceux avec la fibre sociale ont plus survécu que ceux qui ne l’avaient pas. Ainsi, de générations en générations, la fibre sociale est très profondément ancré dans notre cerveau. Et vous savez quoi? Ce n’est pas une métaphore. Des études portés sur “The prisonner’s dilemma” ont analysé par imagerie magnétique comment réagissait le cerveau fasse à cette situation. Ce qu’on note est un accroissement de dopamine. L’aire tegmentale ventrale est une partie de notre cerveau. Mais pas n’importe laquelle. Elle fait partie de notre système de récompense / système hédonique. Plus cette partie est stimulée, plus on a du plaisir à faire ce qu’on fait “car on est récompensé”. Or ce qui en ressort est que lorsqu’on choisit de s’entraider, une forte quantité du neurotransmetteurs qu’est la dopamine est émise alors que cette quantité diminue lorsqu’on se la joue solo, même si c’est dans notre intérêt. Notre cerveau nous dit “Ok, tu gagnes plus mais tu as merdé, tu n’as pas supporté le groupe, on a plus de chances de crever maintenant anthropologiquement parlant!” et refuse ainsi de nous récompenser. C’est de cette façon qu’on est littéralement programmer pour être social. On est prêt (dans une certaine mesure) à sacrifier notre bénéfice personnel au bénéfice d’un groupe auquel on appartient.


Cela veut-il dire que les humains s’entraident tous les uns les autres? Non, je pense que les guerres, la lutte des classes et bien d’autres situations plus proches l’ont montré. Pourquoi? Car déjà, ça marche que dans une certaine mesure comme je l’ai dit. Si notre vie est clairement menacée, on aura tendance à fuir en laissant les autres derrières même si on est dans le même groupe. Et surtout, c’est cette notion de groupe qui est importante. C’est une notion extrêmement relative et peut se bâtir sur des éléments très subjectives. Une étude a pris une classe de jeune enfant. Ils discutaient ensemble et ont des groupes de copains. On demande au prof de récompenser plus facilement et dire aux yeux bleus que c’est les meilleurs. Bien qu’anciennement, ils n’étaient pas forcément ensemble, les yeux bleus se sont petit à petit regrouper entre eux, délaissant les autres et dans certains cas, méprisent complètement les autres. Alors que cela est totalement arbitraire et s’entendait très bien avant. Les gens se réunissent par affinité et liens/points communs entre les personnes. Mais quoiqu’il arrive, l’importance d’une “in-group”, personne dans le même groupe, et l’ “out-group”, personne en dehors du group. Lors d’un même groupe, on va énormément s’entraider alors que dans l’ “out-group”, c’est plus tendancieux. Ainsi, si on est trois dans un radeau trois places dont une personne est malade et ne me peut ramer et qu’on voit une personne à la mer en bonne santé. Les chances qu’on abandonne décemment la troisième personne malade pour prendre à la place l’individu sain est très faible. Pourquoi? Car la troisième est dans le groupe alors que l’autre est un étranger. On s’est inconsciemment lié au troisième et même si l’étranger peut nous apporter davantage, on va préférer le garder.


Alors c’est ce qu’on est? Des clans qui défendent ses membres et rien d’autres. Même si on a une versatilité accrue dans les groupes, c’est plutôt … nul. Ce n’est pas si simple. L’aspect social est le plus compliqué lorsqu’on travaille dans la théorie des jeux. Il faut notamment savoir si la personne va avoir besoin d’avoir des interactions humaines directes avec autrui. Je m’explique avec autre problème connu, le “trolley dilemma”. Vous êtes sur un pont où passe deux voies de tramway. Sur l’une d’elle, il y a 5 personnes attachées et sur l’autre, qu’une seule. Sur le pont, vous avez le levier d’orientation qui permet de faire passer le tramway d’une voie à une autre. Et le tramway arrive...que faîtes-vous? Les études ont montré que 90% des sondés vont faire aller le tramway sur la personne seule. Et c’est normal et logique. Une vie contre 5, la pesée est vite faite. Mais voilà la suite, vous êtes sur le même pont, depuis l’accident, il n’y a plus qu’une voie, et mince il y a 5 personnes au loin qui sont encore attachés aux rails. En face de vous, il y a une grosse personne. Si vous la renversez depuis le pont, le chauffeur va le percuter mais du coup, il enclenchera les freins en amont ce qui aura pour conséquence avec la distance de freinage de ne pas tuer les 5 personnes. Là, 90% encore ne pousse pas la personne. En effet, il y a une distance nécessaire pour sacrifier une personne. Le problème est similaire, une vie contre 5. Mais dans le second cas, on ne pousse plus juste une barre mais on interagit avec une autre personne. Dans les deux cas, on donne la mort à une personne mais dans l’un, c’est distant, dans l’autre, c’est proche. Et on ne peut qu’attester que cela compte énormément.


Comment l’expliquer? C’est simple, c’est en réalité une lutte de pouvoir interne. À ma droite, le cortex préfrontal, lieu sacré de la réflexion et de la logique. C’est lui qui dit “5 > 1, tue la personne seule”. À ma gauche, l’amygdale qui est responsable des émotions. C’est elle qui vous dit “Tu ne vas toute de même pas tuer quelqu’un!”. Et c’est à qui nous bombardera le plus d’hormones. Et là dessus, nous ne sommes pas tous égaux. Certaines personnes refuseront de choisir et donc de toucher la barre ou pousser l’homme, ils ont une amygdale développé. À l’inverse, d’autres font preuve d’un rationalisme à toute épreuve et tue sans hésiter si c’est pour le plus grand nombre. Sachez qu’on trouve dans cette catégorie la plupart des tueurs en série, ceux n’apportant peu de crédit à la vie humaine où une amygdale peu puissante.


Quoiqu’il arrive, ces exemples témoignent bien du caractère social de l’homme. Quand il peut se mettre dans le même panier qu’un autre, inconsciemment ou non, un lien va se faire et il va tâcher de faire monter le groupe avant son intérêt personnel. Les relations humaines sont très importantes pour les êtres et conditionnent ainsi nos décisions. C’est une lutte intestine entre notre logique et nos émotions, combat variant selon les individus mais ayant cette constante de solidarité avec son groupe.

16 Apr

2016

Écrit Par  Yann Bidon

La taxation du CDD

Les jeunes sont dans la rue, l’Élysée tremble. Pour étouffer le mouvement de révolte, le gouvernement sort de son chapeau tout un tas de réformes pour la bagatelle de 400 à 500 millions d’euros. Les dirigeants de l’UNEF sont contents et peuvent se targuer d’avoir fait plier un gouvernement et s’imaginer grands révolutionnaires défendant le jeune peuple opprimé. Mais est-ce vraiment ce qu’ils ont fait ? J’en suis beaucoup plus perplexe et je tiens en exemple une mesure que j’abhorre et que je ne comprends pas, la taxation du CDD.

Le CDD, une abominable exception ?


En droit du travail, le contrat de base est le contrat à durée indéterminée. Toutefois, prétendre pouvoir régir un domaine aussi vaste que le monde du travail par un contrat unique est plutôt outrecuidant tant l’hétérogénéité des corps de métiers est étendu. Un gérant de station de ski n’a pas les mêmes besoins qu’un industriel ou une entreprise prestataires de services. Que faire lorsque j’ai une absence longue durée pour maladie ? Je ne vais pas embaucher une personne à durée indéterminée alors même que je sais que je n’aurai pas les moyens financiers de le garder au retour du malade. Sous quel régime je place les intermittents du spectacle qui sont là essentiellement pour des saisons/représentations et qu’une fois la tournée finie, ça s’arrête ? Indéterminée également ?

Cela pourrait être tout à fait possible si, suite à des années de batailles sociales, on n’avait pas autant verrouillé le CDI, très en faveur du salarié quoiqu’on en dise, et qu’on n’avait pas rendu si difficile le licenciement des personnes. Car aujourd’hui, lorsqu’on est en CDI, il est très compliqué pour un employeur de se défaire de son employé si ce dernier ne le souhaite pas. Et c’est très bien, c’est ce qui fait du CDI un contrat très stable et qui permet d’assurer une situation pérenne redonnant le sourire à nos banquiers lorsqu’on va quémander un prêt.

Oui mais là, comme expliqué précédemment, il y a des domaines où l’on a vraiment besoin de flexibilité et pas juste car ça arrange le patron. Non, c’est comme ça, il y a un besoin de ressources pour un temps fixe sans pouvoir s’engager pour une durée indéterminée. Ainsi, on a fait des exceptions. Des contrats qu’on a labellisé « précaire » car ils n’ont pas le même confort qu’un sacro-saint CDI. Le CDD n’est pas une abomination. Si on l’a créé, ce n’est pas car un jour, un politique s’est dit « aller, j’ai envie de faire un contrat plus défavorable ». Non, c’est qu’il y a un besoin.

En outre, c’est un excellent moyen de mettre le pied dans une entreprise. Beaucoup de personnes aujourd’hui ont commencé dans leurs entreprises en CDD et se retrouvet désormais en CDI à la fin de celui-ci. C’est un excellent vecteur d’intégration au sein du tissu professionnel. L’employeur peut juger de l’efficacité du salarié, de son intégration au sein de l’équipe et de vérifier qu’il correspond à ses besoins. Si c’est bon, alors on l’engage in fine en CDI. Mais voilà, pourquoi ne pas directement le prendre en CDI si le CDD ne joue que comme une période d’essai ? Là encore, ça diffère des besoins. Si j’ai un congé longue maladie de 3 ans, je ne peux pas mettre une période d’essai de trois ans. Mais surtout, c’est souvent des raisons conjoncturelles. À la date T, l’entreprise ne peut pas s’engager dans la durée par manque de projection dans l’avenir. Sauf que peut-être qu’à la fin du contrat, les affaires vont bien et du coup, cette dernière peut se permettre de faire grossir sa masse salariale dans une perspective à long terme.

Une mesure inefficace et injuste


Quel est le problème à l’origine de cette mesure ? C’est celui du chômage des jeunes et de la précarisation de l’emploi de ces derniers. Ceux-ci se plaignent de ne pas trouver d’emploi ou d’avoir une situation instable ne permettant pas d’établir une vision à long terme. Et c’est un vrai problème en effet. Mais est-ce que la mesure énoncée va pallier ce problème ? Ce que propose le gouvernement, c’est d’augmenter la taxation de la cotisation chômage sur les CDD. Dans la logique, ça doit pousser les employeurs à privilégier le CDI et ceux qui insistent pour prendre un CDD payera pour les jeunes qui sont au chômage. Hey, vu comme ça, c’est pas mal. Mais si on rentre plus en profondeur, c’est très con. Je pense que tous chefs d’entreprises aimeraient embaucher plein de personnes et leur donner plein de sous. Mais il y a une réalité économique. Les patrons ne prennent pas des CDD par plaisir, c’est car ils ne peuvent pas pour diverses raisons le prendre en CDI. Évidemment, il y aura toujours des gens pour abuser du système et user abondamment du CDD plutôt que prendre un CDI, tout comme il y en a qui abusent des prestations sociales, pas pour autant qu’elles sont foncièrement mauvaises. Dans la plupart des cas, c’est qu’ils ne peuvent se permettre dans les moyens et la stratégie de l’entreprise d’avoir un CDI. Voilà pourquoi ils prennent des CDD. Car ils ne peuvent en CDI… Donc ce n’est pas en rendant le CDD encore plus défavorable que cela va rendre le CDI plus attractif. Cela reviendra à dire que pour augmenter le nombre de mariage, on va rendre encore plus défavorable le PACS. Si les gens choisissent le PACS, c’est qu’ils ne sont sciemment pas prêts pour le mariage. C’est absurde. On veut réduire le chômage mais on va taxer ce qui représente aujourd’hui 85% des embauches en France en 2015. Trouvez-vous cela cohérent ?

Rendre le CDD moyen attractif, ce n’est pas renforcer le CDI mais amener d’autres moyens de précarité. Car les entreprises s’adaptent, elles sont très fortes pour ça. Plus de CDD, on a l’intérim. Mais cela coute cher aux entreprises. Enchaîner les faux CDI où l’on casserait toujours la période d’essai ou mieux faire un CDD avec un salaire plus faible pour compenser cette taxe infligeant ainsi une double peine à l’employé. Mais surtout l’alternative le plus pénalisante, ça serait qu’elle n’embauche pas et demande encore plus à ses salariés. Et c’est ce qui risque d’arriver. On a fait un contrat contraignant et avantageux nommé CDI mais ça ne satisfaisait pas tous les besoins, donc on en a fait un plus flexible mais maintenant, on va l’endurcir…c’est stupide !

En France, on a un problème de coût du travail. Si vous vous plaignez de toucher peu, sachez que votre employeur vous paie en moyenne le double… sauf que cette moitié dont vous ne voyez pas la couleur part en charges, en impôts, en taxes. Et après, on se surprend de ne pas proposer des coûts attractifs. C’est pour ça qu’on vend très bien dans les produits et domaines à forte valeur ajoutée comme les nouvelles technologies ou la médecine mais qu’on perd toute notre industrie. Mais sachant cela, on continue d’augmenter les taxes. C’est quand même un cercle vicieux. On prend de l’argent aux entreprises pour payer ceux qui ne travaillent pas. Comme on prend plein d’argents aux entreprises, elles ne peuvent embaucher donc il y a plus de gens qui ne travaillent pas et que fait-on ? On décide d’augmenter les taxes pour pouvoir payer ceux qui ne travaillent pas. Non, juste, non. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Vous étouffez juste plus les entreprises en agissant de la sorte. Donnez-leur un peu d’air. « Mais Yann, l’État n’arrête pas de leur donner des aides, de l’air, on leur en donne ». Les entreprises ne veulent pas de l’argent ponctuel de l’État, elle veut un carnet de commande plein et pour ça, faut être compétitif et ne pas taxer à tout va, bon sang ! Car au final, qui est-ce que ça va sanctionner, encore et toujours ? C’est les petites PME qui ne pourront absorber cette hausse.

J’ai dit injuste. Pourquoi injuste ? Car cette taxe dont le montant va être discuté par les partenaires sociaux (comprendre les syndicats salariales et patronales) va porter sur la cotisation chômage du régime général. Mais quid de ceux qui ne sont pas à l’UNEDIC comme, je ne sais pas moi…le public qui ne payent ni cotisations de chômage au régime général ni prime de précarité, mais prennent seulement en charge les indemnités de chômage au titre de l’auto-assurance des employeurs publics ? Encore une fois, on s’amuse à taper sur le privé et notamment les petites structures sans toucher les sujets de sa majesté.

Ah ça pour critiquer, tu es fort mais que proposes-tu, hein ?


Comme déjà avancé, je suis à titre personnel pour une grande refonte du fonctionnement de nos charges. Pour moi, on ne doit pas taxer le travail mais la consommation. En n’étouffant pas les entreprises par des taxes, elles peuvent embaucher ou augmenter les salaires sans dépenser plus, il n’y a juste plus d’effet d’éviction. De cela, les gens ont un pouvoir d’achat accru et peuvent donc consommer. De là, on récupère nos ouailles via la TVA et taxes diverses (notamment sur les produits étrangers, histoire de favoriser le commerce local). Mais on va me dire que c’est utopique, xénophobe, anti-européen, que ça ne marche pas comme ça, bla bla bla. Donc sans être aussi drastique et rester dans les mesurettes dont sont friands les politiques actuels, plutôt que taxer la CDD dans la continuité comme c’est proposé actuellement, je m’attaquerai plutôt à la prime de précarité. Aujourd’hui, en fin de CDD, soit on le termine et on paie une prime soit on le transforme en CDI et il n’y a pas de prime. On pourrait augmenter drastiquement cette prime pour inciter les entreprises à se tourner vers le CDI. Mais voilà, cela pénaliserait encore le CDD alors que la plupart sont justifiés. Plutôt que d’augmenter drastiquement la prime de précarité, je mettrai plutôt une aide (via des déductions d’impôts par exemple) lorsqu’on transforme un CDD en CDI. De cette façon, on ne pénalise pas le CDD et on encourage le passage au CDI en fin de CDD.

27 Feb

2016

Écrit Par  Yann Bidon

Quiz pour les 20 ans de Pokémon

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Il y a tout juste 20 ans, le 27 février 1996, sortait au Japon les tous premiers jeux Pokémon Rouge et Bleu. Pokémon, ce n'est pas juste un jeu vidéo, c'est une partie importante de notre enfance qui a su évoluer et grandir avec nous de tel façon qu'aujourd'hui encore, bon nombre d'adultes jouent à Pokémon aux côtés des plus jeunes générations. Univers transgénérationnelle et multimédia, Pokémon a su se décliner en plusieurs supports car outre le jeu vidéo, on peut citer la série animée ou encore les cartes à jouer. C'est aussi sans compter les innombrables Goodies et merchandising tout autour de Pokémon. Pokémon occupe une part importante de mon enfance et j'y joue encore aujourd'hui en tant qu'amateur de tous bon RPG. Je me devais ainsi de célébrer comme il se doit. Pour l'occasion, j'ai créé un petit quiz d'une dizaine de questions pour voir un peu à quel point vous connaissez Pokémon et vous y apprendre peut-être deux, trois anecdotes. Ensuite, on enchaînera avec quelques petites trivias et enfin, je clôturerai par quelques réflexions personnelles. Je vous invite vous aussi à partager vos trivias et autres singularités sur Pokémon en commentaires.

Mais avant, écoutons un peu le générique mythique de la série : <youtube>https://www.youtube.com/v/jVm1NbrXaXc
For the english version, it's here : https://www.youtube.com/watch?v=_2qUusW6is0

Quiz:


1 - La propriété intellectuelle de Pokémon appartient à trois entités qui se sont d’ailleurs réunis en 1998 sous l’étendard de la Pokémon Company. Quelles sont ces trois entités? / The copyright of Pokemon is owned by three entities which reunited in 1998 under the name of Pokemon Company. Who is thoses three entities?

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Pokémon appartient à trois sociétés. Tout d’abord Nintendo qui est l’éditeur du jeu et Gamefreaks qui est le studio de développement. Ces deux là sont plutôt évidents. Le troisième l’est beaucoup moins car c’est Creatures, éditeur de jeux vidéos et de jouets (et notamment les cartes à jouer Pokémon). Chacun possède un tiers de la licence. Avant chaque produit avait les trois copyright mais pour simplifier, en 1998, ils ont monté la Pokemon Company pour n’avoir qu’un seul copyright unifié mais une entreprise détenu à 33.33%. / Pokemon is owned by three companies. Above all, Nintendo, the editor of the game and Gamefreaks, the development studio. Those two are pretty obvious. The third is far less famous. It’s Creatures, a videogames editor and a toys seller (he is the one who create the collector cards pokemon). each one own a third of the licence. Before, each pokemon product had those three copyright but to make it clearer, the found the Pokemon Company in 1998 to have one single unified copyright but a company that each one own 33.33%.



2 - Jirachi est un légendaire mais de quoi? Que représente ce pokémon et qu’est-il capable de faire? / Jirachi is a legendary pokemon but of what? What represent this pokemon and what he is able to do?

Pour information, Jirachi, c'est lui / For information, Jirachi, it's him :
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Jirachi est le pokémon voeux. Chaque millénaire, il apparait pendant une semaine et va se chercher un ami. On peut alors lui écrire nos voeux sur les bandes de papiers bleus qui pendent à sa tête et les voeux se réaliseront. / Jirachi is the pokemon wishes. Each thousand years, he appear for a week and look for a friend. We can write our wishes on those blue paper laying on his head and our whishes is granted.



3 - Régis fut le rival de Sacha dans le cycle de Kanto et Johto. Après ses cuisants échecs, il se reconverti mais dans quoi? / Gary is Ash’s rival in Kanto and Johto. After his repeted failures, he change his career’s orientation. But for what?

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Après ses échecs successifs, Régis se détourne des combats de dresseurs pour suivre la voie de son grand-père pour devenir professeur pokémon. On le retrouvera en tant qu’assistant de Sorbier. / After his repeted failure, Gary change his path and stop fighting pokemon to follow his grand-father path to being professor pokemon. We will meet him again as professor Sorbier’s assistant.
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4 - Le Miaouss de Jessy et James de la TeamRocket est un des seules pokémons à parler la langue des humains. Comment cela se fait-il? / The Meowth of Jessy and James of the TeamRocket is one of thoses rares pokemons who can speak the human language. Why?

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Notre pauvre Miaouss a eut la vie difficile et ce, dès le début où il fut abandonné par ses parents et dû mener une vie de chat errant. Après avoir vu un film d’Hollywood, il décide alors d’y aller, en espérant trouver le succès. Il fait alors la rencontre de Miaoussi, une Miaouss raffinée qui vit chez une riche dame qui met des diamants sur ses pokéballs. Miaouss tombe directement amoureux d’elle mais l’inverse n’est pas vrai. Pour s’en débarrasser, elle lui dit n’être intéressé que par les humains. Miaouss, fou d’amour, va alors tout faire pour se rapprocher de ces derniers. Il va d’abord apprendre à se tenir sur ses deux pattes arrières et ainsi tenir debout. Il va apprendre grâce à des livres scolaires à parler (ce qui témoigne d’une forte intelligence quand même). Il va alors montrer le résultat de son travail acharné à sa belle mais celle-ci le repousse, le traitant de monstruosité. Cela va profondément le marquer. Il ne se voit alors plus aucun avenir et décide alors en désespoir de cause de rejoindre la team Rocket. / Our poor Meowth doesn’t have an easy life. Even at the beginning, he was abandoned and lived his younth like a stray cat. Seeing an movie from Hollywood, he decide to go there to meet success. I met Meowzie, a refined Meowth who lived in a wealthy lady who put diamond on her pokeballs. Meowth straightly falled in love but the reverse wasn’t true. To get rid of him, Meowzie said that she loves human. Meowth decide to learn how two walk on his two back feet and thanks to scholar book, learn how to speak human. Showing his result of his effort, Meowzie push him out, yelling that he was a monstruosity. That really hurt him. Seeing no future for him, he join the team Rocket.



5 - Où peut-on trouver le pokémon légendaire Giratina? / Where can we find the legendary pokemon Giratina?

Pour information, Giratina, c'est lui / For information, Giratina, it's him :
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Giratina est un des membres du trio créateur, qui façonnèrent l’univers avec chacun une dimension. Pour sa violence excessive et injustifiée, Arcéus le bannit dans la dimension Distorsion, une dimension inversée à la nôtre et où l’espace et le temps ne serait pas présent. / Giratina is a member of the creator trio who built the universe which each one a dimension. Because of his extrem violence, Arceus banish him in the Reverse World, a dimension reversed of ours where time and space didn’t exist.



6 - Quel est l’être suprême de l’univers pokémon, à l’origine de tous / Who is the migthy creator in the pokemon’s univers, the root of everything and all creation?

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Selon les légendes de Sinnoh, au départ, il n’y avait rien, si ce n’est qu’un oeuf. De là sorti Arcéus qui façonna l’univers avec ses 1000 bras. Dès sa naissance, il créa le trio créateur qu’est formé de Dialga (gérant le temps), Palkia (gérant l’espace) et Giratina (gérant l’antimatière). Ces trois là façonnèrent le monde tel qu’on le connaît aujourd’hui. Mais le Dieu tout puissante reste Arcéus. / According to Sinnoh’s legends, at first, there was nothing, except an egg. From it came Arceus who create the universe with his 1000 arms. As soon as he was born, he create the creator trio composed by Dialga (managing time), Palkia (managing space) and Giratina (managing the antimatter). Those three built the world as we know him today. But the all mighty god is Arceus (and not the helix fossil).
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7 - Que s’est-il passé dans le manoir Pokémon de Cramois’île dans les premières générations? / What occur in the pokemon’s manor of Cinnabar Island in the first generation?

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C’est au manoir Craimois’île que Giovanni faisait travailler ses scientifiques sur le clonage de Mew. On y trouve d’ailleurs des Métamorph là-bas. Cela renforce la thèse des fans selon laquelle métamorph serait des tentatives de clonages ratés de Mew. Depuis l’éruption volcanique, le manoir est abandonné. / It’s on the Cinnabar Island’s pokemon’s manor that Giovanni make his scientists work on the clonage of Mew. We can find some Ditto there that enhance the fan’s hypothesis that Ditto is a failed attempt of clonage of Mew. Since the volcanic eruption, the manor is deserted.



8 - Quel est le champion de l’arène de Jadielle dans les premières générations? / Who is the champion of the gym of Viridian City in the first generation?

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La 8ème arène est celle de Giovanni, le boss de la TeamRocket. Toutes grandes organisations criminelles pour avoir du pouvoir et de l’influence se mêle aux pouvoirs en place. Ici, les puissants sont les champions d’arène, le conseil des 4 et les champions de la ligue. Cela n’a donc rien de particulièrement étonnant de le retrouver dans une arène et explique bien des choses sur l’impunité et la pérennité de la TeamRock. / The 8th gym’s leader is Giovanni, the boss of the TeamRocket. All big criminal organization, in order to have power and influence, must be involved, linked with the power in place. Here, the authorities is the gym’s leaders and the elite four and the champion of the league. It’s not surprising to find Giovanni in a gym and it explain a lot of things about the TeamRocket like how they can act in all impunity and the sustainability of the TeamRocket.



9 - Que faut-il pour réveiller un ronflex? / What’s needed to wake up a Snorlax?

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Il existe deux façons de réveiller un ronflex endormi. La première technique, la plus simple est d’attendre qu’il ait faim. Ronflex ne se lève habituellement que pour manger et ne se reposera pas tant qu’il n’a pas eu ses 400 kilos de nourritures, ça qui prend un peu de temps. Ou bien, on peut lui jouer de la musique. Cependant Ronflex est un mélomane et n’est affecté que par un type de musique, celle de la flûte et notamment la pokéflûte. L’instrument n’est pas obligé d’être là, une simple retransmission radio comme c’est le cas sur le pokégear suffit pour le réveiller. / There is two ways to wake up a sleeping snorlax. The first is simple, just wait until he get hungry. Snorlax wake up only to feed himself and won’t return to sleep until he eat his 900 pounds of food, which can take some times. Or you must play him some music. But Snorlax is affected only by the flut song and especially the pokeflut. The instrument don’t need to be here, a simple record as the one in the pokegear is enought to wake him up.



10 - Avant de lui préférer pikachu, quel pokémon devait être initialement la mascotte et compagnon de route de Sacha? / Before choosing Pikachu, what pokemon was meant to be the mascot and fairful companion of Ash?

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image utilisateurLe choix de Pikachu n’était pas le premier choix. À la base, c’était Mélofée qui devait être la mascotte et accompagné le héros. Il est mignon, adorable pour les enfants et il est de type normal, donc neutre, ça allait bien pour un pokémon de départ. Toutefois, Mélofée ne rencontra pas le succès au près du public masculin lors de pool de test. Il était trop rose, trop mignon, trop kawaii et du coup, on ne le voyait pas comme un combattant badass. Satoshi Tajiri poussa alors son pokémon fétiche, Tétarte. Il est bleu qui est plutôt neutre, il a des poings qui lui donne l’air plus combattant mais là encore le choix ne plaît pas. C’est finalement Pikachu qui remporta la faveur populaire car il est mignon et surtout, il est jaune et ça a l’air stupide comme ça mais il existe peu de mascotte jaune à l’exception de Winnie l’Ourson. C’est ainsi que Pikachu remporta les suffrages. / Pikachu wasn’t the first choice. At first, it was Clefairy who was intend to be the mascot and heroes’companion. He’s cute, adorable for kids and his type is normal, neutral then, so it’s a good starter. Nevertheless, Clefairy is too pink, too cute, too kawaii for the men publics, then didn’t see him like a badass fighter. Satoshi Tajiri push his favorite pokemon Poliwhirl but yet again, the public test doesn’t like it. it’s finally Pikachu who was choosen because he’s cute but … he is yellow. It may seems silly but yet few mascot are yellow, except Winnie the Pooh



Some trivias:



Rhinoféros fut le premier pokémon à être créé sur les cartouches du jeu. / Rhydon was the very first Pokemon to be created.

Dodrio, bien que sans ailes, peut apprendre la compétence Vol / Dodrio, even if he didn’t have wings, can learn the skill Fly.
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Axoloto peut apprendre Poing-Glace malgré le fait qu’il n’ait pas de bras / Wooper can learn Ice Punch despite having no arms!
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En 2008, une nouvelle forme de protéine a été couverte par des scientifiques japonais. Ils l’ont alors appelé Pikachurine tant elle leur rappelèrent la vitesse d’un Pikachu et son lien avec l’électricité / In 2008, a new form of protein was discovered by Japanese scientists, and it was named Pikachurin, as it reminded them of Pikachu’s speed and relationship with electricity.

Dracaufeu ne mesure que 1m70, ce qui veut dire qu’il y a de fortes chances que vous soyez plus grand que lui / Charizard stands at only 5 foot 7 inches, meaning there’s a good chance you’re taller than one.

Remarque:



Pokemon est sans doute l’univers avec la meilleure assurance santé au monde. L’ensemble des hôpitaux de la planète (connu à ce jour) soignent gratuitement l’ensemble de vos pokémons, autant de fois que vous le voulez. Alors même que les potions, médicaments et baies coûtent un certain nombre de pokédollars. J’ignore combien paye les habitants en impôt mais la sécurité sociale doit peser lourde. / Pokemon is without a doubt the universe with the best helth insurance of the world. All hospital on the planet (known for the moment) heal your whole team for free and as many times you want. While potions, medicines and berries cost some pokédollars. I ignore how much the taxe is for their inhabitant but the social security system must weight a lot.

Cela se voit d’ailleurs par la faible présence policière avec des agents qui ne sont équipés que de Caninos niveau 16. Franchement? Je comprends mieux que vous ne vainquez pas la TeamRocket. Après, d’après une théorie de fans, les aventures pokémons se passent juste après une grande guerre comme en témoigne le Major Bob, ce qui pourrait expliquer l’effondrement de l’Etat et des forces de l’ordre. / It impact the police forces with few agent having only Growlithe level 16. Seriously? I see what they can’t stop the TeamRocket. According to a fan’s theory, the adventure pokemon start just after a war as testify Major Bob which explain the weakness of the State and the police.

On est capable de faire revivre des fossiles préhistoriques sur l’île de Cramois’îles. Les osselaits portent le crâne de leur mère morte sur la tête. On ne pourrait pas le donner aux scientifiques pour cloner la mère et faire un osselait heureux, non? / We are able to clone ancestral fossil (all hail the helix fossil) in Cinnabar Island. Cubones wear her mom’s skull on their head. We can ask to those scientists to clone their mother and make a Cubone happy, no?
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